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Le Matricule des Anges
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Le Matricule des Anges

  • À tenon & mortaise

    Lmda N°251 En vingt et une pièces du meilleur bois, l’assemblage élégant d’un auteur-charpentier.

    Jours ouvrés

    La page 15 du second livre de Francis Navarre, « charpentier lettré » formé chez les Compagnons, nous éclaire sur la raison du premier, De l’hexagone considéré comme un exotisme (Lmda N°223) : « À vingt-trois ans, j’étais trop vieux pour le Tour de France, (…) « plus assez souple » pour ce noviciat ». Accomplir sur le tard le rituel du périple, et réaliser le chef-d’œuvre non pas sur l’établi...
  • L' Ouragan Nabokov. Journal 1958-1959

    Domaine étranger La défense Nabokov La réception de Lolita, vue par sa femme Véra. Si l’expression « l’arbre qui cache la forêt » a bien un sens, nul doute qu’elle s’applique à Vladimir Nabokov (1899-1977). Entre scandale, censure à l’encontre d’un volume confidentiel d’abord publié en anglais à Paris en 1955, chez un éditeur plus que suspect de pornographie sous le manteau – Maurice Girodias – puis devenu best-seller stratosphérique, tout conspire à faire de Lolita le roman emblématique de son auteur, auquel un Cahier de...
  • De plomb et d’or

    Domaine français Boltanski intime Exercice d’admiration par François Jonquet, doublé d’une satire du microcosme commercial de l’art contemporain. Un grand écart salutaire. Sur la couverture, il est indiqué « roman ». Mais ce livre contient beaucoup de réel. Il est dédié à Annette Messager et Christian Boltanski, et on a tout de suite envie d’aller voir, dans les dernières pages, celles des remerciements, ce que François Jonquet y mentionne : tout ce qui concerne les deux artistes est vrai, validé, autorisé.  Où sommes-nous, alors ? Dans cet entre-deux passionnant qui glisse une bonne dose de fiction (le...
Chronique
En grande surface
par Pierre Mondot

I want Ubac

Au mois de novembre dernier, un sénateur issu du centre décomplexé verse en catimini quelques grammes d’ecstasy dans la coupe de champagne d’une amie députée avec l’espoir qu’elle se mélange les chambres. La manœuvre échoue et la dame porte plainte. Afin de justifier le geste de son client, l’avocat propose une circonstance atténuante : la veille des faits, son vieux chat venait de mourir. Presque la réponse d’Agnès à Arnolphe dans L’École des femmes. Pour le même effet : hilarité générale. Le pays n’est pas prêt à considérer le deuil des animaux de compagnie. Le chien trépasse et la...
Le Matricule des Anges n°250
Mireille Gagné

un auteur

Mireille Gagné

Chronique
Traduction

Anatole Pons-Reumaux*

Les Fils de Shifty, de Chris Offutt Sept mille kilomètres séparent la province de Coni du comté de Rowan. Pourtant, les langhe italiennes et les Appalaches du Kentucky partagent une langue commune : le silence. De Cesare Pavese à Chris Offutt, la littérature des collines, à l’abri de la rumeur du monde, a peut-être ceci d’universel qu’elle s’écrit dans une grammaire concise à l’extrême, rétive au mot de trop. Chez les « gens des collines » – titre du premier opus de la saga Mick Hardin dont Les Fils de Shifty est la suite – on converse de préférence en se passant de mots. Mick, militaire au repos dans son pays natal, ne...
Le Matricule des Anges n°249
  • Les Filles du chasseur d’ours

    Domaine étranger Au fin fond des bois Là où la terre se fond dans les eaux, écoutons la voix des Filles du chasseur d’ours s’élever, hurler, maudire, dans un roman sauvage. On y rencontre une forêt, l’ombre de l’ours, une chaumière abandonnée, sept filles à l’allure et au parfum d’ogresse, des trésors enterrés, une ville sous la neige, une narratrice comme une bonne fée. Et pourtant, Les Filles du chasseur d’ours n’a du conte que l’apparence, et tient les fées, bonnes ou mauvaises, très à distance. Ne serait-ce que par cette odeur qui se dégage de la troupe agitée des filles sauvageonnes et qui envahit chaque...
  • Voyage en Grèce

    Poésie La position du rêveur éveillé Le Voyage en Grèce de Gastone Novelli se révèle un splendide poème en prose, onde mouvante de fragments qui augmentent le sentiment d’existence. On s’accordera assez vite que ce n’est pas une supposée essence qui définit ce que l’on est, mais bien le devenir qui préside à ce que l’on sera et que peut-être l’on était. Cependant, on aura beau chercher dans la liste des poètes de la moitié passée du vingtième siècle italien, le nom de Gastone Novelli ne s’y trouvera pas, sinon par des liens entretenus avec, entre autres poètes, Edoardo Sanguineti et Elio Paglianari, ainsi qu’avec Claude...
  • Poches Chasseur d'insolite Braconnier de merveilles, collectionneur d’instants et d’objets de nature, Patrick Cloux nous dévoile les bonheurs de la marche à l’estime. Tout en sensations buissonnières, en en-allées heureuses, en manière délivrée d’être au monde, la chronique de nature qu’est Marcher à l’estime, un livre dont la première édition remonte à 1993, c’est-à-dire bien avant la vogue des marcheurs béats d’aujourd’hui. Recueil de glanes, d’expériences vécues, d’instantanés, collection d’émerveillements, de choses vues, ce livre est le fruit d’une germination ininterrompue, nourrie au fil des...
  • Déesses, je me maquille pour ne pas pleurer

    Théâtre L'invitation à la beauté De l’utérus au sacré, ou comment recréer une mythologie le temps d’un tutoriel beauté dans sa salle de bains, par Héloïse Desrivières. Déesses, je me maquille pour ne pas pleurer est une pièce déroutante, alternant trivialité, intimité féminine, et poésie pour une mise en tension onirique qui percute le lecteur. L’autrice cite, avant même le démarrage de la pièce, une poétesse renommée de langue sumérienne du XXIIIe avant J.-C., Enheduanna, grande prêtresse en Mésopotamie. Elle serait la première écrivaine de l’histoire dont on ait gardé trace. Sa poésie parle...
Égarés, oubliés
par Éric Dussert

À pas lents vers l’horreur

Cinéaste, romancière, directrice de théâtre de marionnettes ou peintre, Lorenza Mazzetti connaissait assez la mort pour célébrer en toutes choses les beautés du monde. Le cœur de Lorenza Mazzetti aura toujours balancé entre le cinéma et la littérature. Mais l’Italie, pourtant berceau de Cinecittà, ne laissait guère aux femmes le premier rôle durant l’immédiat après-guerre. Elle eut sans doute l’opportunité de se tourner vers le roman, ou le récit masqué, mais puisqu’elle était finaude, trouva à émigrer au bon moment à Londres lorsqu’elle eut l’intention de tourner. C’est ainsi qu’en 1956, Lorenza Mazzetti constitua même le recours britannique au festival de Cannes. Sans elle, déclarèrent les Cahiers du cinéma du mois de juin, « L’Angleterre aurait connu...
Le Matricule des Anges n°241