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Théâtre Entre solitude et communauté

septembre 1995 | Le Matricule des Anges n°13 | par Laurence Cazaux

L' Avant-scène théâtre 965

Fin des monstres, Boucherie de nuit, Mado de Wenzel
Editions Avant-Scène

Outre la réédition par Actes Sud de Loin d’Hagondange qui valut à Wenzel d’être traduit dans vingt langues, L’Avant-Scène ressort pour sa part deux textes très courts particulièrement poignants, Mado et Boucherie de nuit (écrits en 1985) et publie également La Fin des monstres (créée en 1994). Cette dernière relate l’histoire d’un petit cirque de l’Est, le cirque Passeïev, dont la destinée s’inscrit dans le nom. Le récit se fait en trois temps plus un prologue : l’aube, le zénith et le crépuscule. L’aube débouche sur le tragique, deux accidents, la mort et la paralysie… L’écriture alterne alors entre monologues et dialogues qui s’entrechoquent, évoquant la difficulté de cette communauté à vivre ensemble. Mais une jeune trapéziste pleine de passion arrive. Le cirque va-t-il renaître ? Dans l’écriture, un vrai dialogue s’installe. L’illusion s’efface avec l’arrivée de Schimmer, un homme d’affaires. Ce dernier appâte les deux plus jeunes artistes avec une illusoire réussite internationale. Le groupe explose, chacun retourne à sa solitude, sans misérabilisme. La pièce se termine en monologues. Le briseur de chaînes part à pied jeter ses fers dans la mer. Le clown devient pizzaïolo… Cette pièce est écrite comme une fable, avec une grande naïveté dans les images, comme un appel aux émotions de l’enfance. Les personnages sont allégoriques. Ainsi la trapéziste semblable à l’ange qui veut s’envoler… Entre pessimisme et optimisme (le cirque échoue mais les individus s’en sortent séparément), communauté et solitude, la fable reste très ouverte. Pour Wenzel : « Dans cette fin de siècle où l’on essaie de gommer les singularités et la part monstrueuse et magnifique des êtres humains, je crois que si on ne sait plus comment se fonder en communautés de »résistance« , on le sait chacun en soi, intimement, avec ses propres forces ». La Fin des monstres est, selon lui, sa pièce la plus intime. Rien d’étonnant quand on voit Hérisson et ce qui s’y joue au niveau du théâtre et au niveau humain.

La Fin des monstres, Boucherie de nuit et Mado
L’Avant-Scène 54 pages, 62 FF

Entre solitude et communauté Par Laurence Cazaux
Le Matricule des Anges n°13 , septembre 1995.