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Éditeur L’amour du travail bien fait de l’Amourier

avril 2001 | Le Matricule des Anges n°34 | par Thierry Guichard

Attaché à un certain art de vivre et à sa terre méridionnale, Jean Princivalle sait aussi profiter des innovations technologiques. L’Amourier publie des textes atypiques en utilisant aussi bien la presse traditionnelle que le numérique.

Même si on ne rencontre pas d’extra-terrestres, on se fait l’effet d’être un nouveau David Vincent lorsqu’on va rendre visite aux éditions de L’Amourier en hiver. Situé dans l’arrière-pays niçois, le village de Coaraze culmine à quelques 700 mètres d’altitude et les rares routes qui y mènent s’arrêtent parfois abruptement devant un éboulement de la montagne. De nombreux panneaux indiquent que le chemin est dangereux en raison des chutes de pierres et des glissements de terrain et les pluies de décembre ont obligé les habitants des villages à flan de montagne d’apposer ici où là des cartons où se lit le mot déviation. Du coup on se retrouve sur des chemins qui tiennent plus de la piste que de la route. Du coup on arrive au rendez-vous avec un retard d’autant plus coupable qu’il perturbe la préparation minutieuse du repas auquel nous étions invités : un veau d’Aveyron élevé sous la mère accompagné d’olives délicieuses et d’un vin de L’Amourier (ça ne s’invente pas) élevé lui sous le soleil des Corbières par le bon soin de Luc Lapeyre… Mais finalement quoi de plus normal que de prendre des chemins de traverse pour se rendre chez L’Amourier.
La maison où Jean Princivalle nous reçoit s’ouvre sur un virage qui conduit au col St-Roch et fait face au village. La large pièce où l’on entre fait office de cuisine, de salon et de bibliothèque. C’est là que le fondateur de L’Amourier, ancien ébéniste, avait installé son atelier où ont travaillé jusqu’à six ouvriers. Jean Princivalle est un enfant du pays, même si c’est près de Marseille (à La Penne sur Huveaune) qu’il est né en 1947. Son parcours n’est pas banal. D’un père de la coloniale il héritera surtout d’un solide antimilitarisme. Après une enfance passée à Bandol, il se retrouve à 14 ans dans les Alpes Maritimes et va au lycée à Nice. Il apprend le métier du bois, fait la route à travers toute la France. Il vit un temps dans une communauté en Dordogne qui, sous l’égide du docteur Schweitzer, accueille les gens en difficulté. Il fera ensuite un peu de notariat (!) histoire de s’assurer les moyens de se mettre à son compte. Il arrive à Coaraze en 1973 et y construit donc son atelier en 1979. Quand on connaît les livres publiés par L’Amourier, on n’est finalement pas surpris de ce passé d’artisan. Cela correspond à la maison d’édition.
L’atelier fonctionne bien, trop bien : il attire une très riche clientèle que Jean Princivalle ne fréquente pas et qu’il n’a pas envie de fréquenter. Ce sont les architectes d’intérieur qui le contactent et on sent, quand il évoque cette profession à la fois une pointe d’ironie et de l’agacement dans sa voix. Le chef d’entreprise va donc prendre un virage professionnel d’importance en 1981 en se lançant dans la fabrication d’accordéons essentiellement diatoniques. À l’origine, ce sont des amis qui font de la musique traditionnelle (la mode se lançait) et se plaignent de ne pas trouver d’instruments, surtout de vielles à roue. Ils demandent donc à...

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