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Poésie L’île de Robinson

juillet 2006 | Le Matricule des Anges n°75 | par Hélène Pelletier

La Voix de l’éléphant

Traducteur, poète et romancier passionné de la mémoire et des gestes, écrivain de l’amour du masculin, Pentti Vihtori Holappa est né en Finlande en 1927. Homme aux cent métiers qui très tôt s’adonna à l’écriture, il est surtout connu en langue française pour son recueil Les Mots longs (Poésie/Gallimard). En une quête de sens à la fois prudente et courageusement transparente, La Voix de l’éléphant est un dialogue intérieur entre la parole de l’origine et celle de l’aboutissement, tout aussi tissée d’illusions et de questionnements. Il s’agit d’une oscillation entre ces deux voix, d’un mouvement de balancier entre vie et mort à travers un frappant amalgame de lumière et de noirceur, de respiration et d’étouffement : « En réalité la porte s’ouvre et personne ne s’enquiert de mon nom, ni d’un mot de passe. Je suis loin de moi, égaré dans la matière obscure, libre des traces du passé, et de cette passion aussi qui hier me nouait à l’existence, pas comme à une prison mais à une île de Robinson cernée par l’océan (…). À travers la masse que je suis, la lumière passe sans obstacle. » Le vieillissement, et le manque, le fait divers, l’amitié, l’éphémère, aussi la peur de l’oubli : au milieu d’eux l’homme questionne la vie, ce « jeu à somme nulle entre bonheur et conscience ». Sous sa cuirasse, tour à tour hésitant entre la froideur des faits et le laisser-aller à la crainte, le poète-narrateur se dissimule sous le quotidien, se réfugie dans le souvenir des corps, et en témoin lucide, attend paisiblement et nous ouvre la voie.

La Voix de l’éléphant (suivi de) Sur la peau du tambour de Pentti Holappa
Traduit du finnois par Gabriel Rebourcet, L’Atelier La Feugraie, 118 pages, 12,5

L’île de Robinson Par Hélène Pelletier
Le Matricule des Anges n°75 , juillet 2006.
LMDA papier n°75
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