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Éditeur Le bref en commun

juin 2016 | Le Matricule des Anges n°174 | par Philippe Savary

Spécialisées dans la nouvelle, les éditions Antidata militent pour des écritures aux tons variés : noires, sensibles, urbaines. Avec l’idée d’impulser une dynamique collective.

L’histoire d’Antidata se confond (un peu) avec celle de la BNF. Nous sommes en 1997. Quatre membres de la future équipe viennent d’y être embauchés. « Mais avant qu’elle n’ouvre au public, c’était le Désert des tartares. Il fallait combler les journées », se souvient Olivier Salaün. Et voilà comment à des heures creuses naîtra le projet d’une revue littéraire en ligne. « Nous venions tous du fanzinat culturel, et avions une petite culture numérique. C’était excitant. On avait l’impression d’être des pionniers ». Sept ans plus tard, la revue se mue en maison d’édition.
Si aujourd’hui Olivier Salaün s’occupe du personnel, et non des livres à la BNF, la chose de l’écrit l’a toujours accompagné. Lecteur boulimique (Cortázar, Beckett, Manchette, Bouvier), ce Brestois d’origine a écrit son mémoire sur l’édition durant ses études à l’IEP d’Aix-en-Provence. Et si Antidata publie peu, c’est que notre homme est occupé. Une autre aventure collective : il veille au destin de Cvantez, un groupe de rock, dont il est le guitariste.

Olivier Salaün, les éditions Antidata sont nées en 2004 dans le prolongement de la revue en ligne du même nom. Pourquoi ce passage au papier ? N’est-ce pas anachronique comme évolution ?
C’est vrai qu’a priori, les choses se font plutôt dans le sens inverse. À l’époque de la revue, le numérique présentait simplement beaucoup d’avantages en termes de coût (pas d’impression) et de facilité de diffusion. Mais après quelques années, on en a eu un peu assez d’être aussi limité dans le format (la lecture sur écran imposant des textes vraiment très courts), et puis surtout, l’absence d’objets matériels a fini par nous frustrer. Des vrais livres, finalement, c’est plus touchant, plus excitant, plus beau. On ne se refait pas, on reste des gens qui ont chez eux une bibliothèque…

Vous publiez à la fois des recueils de nouvelles individuels et des anthologies thématiques (les thèmes sont variés : le sommeil, la nuit, la phobie, le foot…) Comment coexistent ces deux « collections » ?
Le recueil collectif (nous en sortons un par an) nous permet de faire connaissance avec beaucoup d’auteurs, et d’en publier plus que si nous nous cantonnions aux recueils individuels. C’est aussi une façon de rester en contact « productif » avec eux. La présence d’un auteur dans un recueil collectif peut être une sorte de porte d’entrée, avant un recueil individuel entier. C’est une façon de le tester…
Ces anthologies entraînent un effet de communauté. Ça crée des liens. Bref, le recueil collectif est une petite machine à créer des rencontres et de la chaleur humaine !

Antidata privilégie des écritures, des univers, plutôt éclectiques. La palette est large : du polar, de l’onirisme, du réalisme, comme le beau recueil de Fabien Maréchal, Dernier avis avant démolition, qui met en scène des perdants magnifiques. Il y a le sentiment que votre ligne éditoriale est plutôt de ne pas en avoir, non ? JbrJ...

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