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Le Matricule des Anges
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Le Matricule des Anges

  • Prose cession

    Lmda N°250 Deuxième ouvrage d’une trilogie, Les Fous sont des joueurs de flûte explore sans complaisance la rançon des traumatismes et l’emprise des hommes.
    Un premier roman chez Verdier avait permis à Emma Marsantes de faire la lourde confidence de l’inceste. Dans Les Fous sont des joueurs de flûte, c’est la suite de la biographie de son héroïne, Mia, que l’on lit. Elle a grandi, s’est mariée, a fait des enfants, a divorcé, retrouvé un amour sur lequel s’accumulent bientôt les nuages de schémas répétitifs… comme autant de rappels de la blessure...
  • Les Dés

    Domaine étranger Loup solitaire Comment devient-on terroriste ? C’est à cette question que tente de répondre, en un court roman d’apprentissage, Ahmet Altan. Il y a deux ans, Ahmet Altan, dans son superbe Madame Hayat (voir Lmda n°226), nous entraînait dans les pas de Fazil. Dans la Turquie d’Erdoğan, le jeune homme, tiraillé entre deux femmes, Madame Hayat (la vie, en turc) et la jeune Sila, voyait peu à peu les libertés se restreindre, la violence se faire de jour en jour plus présente, rendant la vie peu vivable, condamnant peut-être à l’exil ceux qui ne voulaient pas se résigner. Ahmet Altan,...
  • Ce curieux autour des ténèbres

    Domaine français Journal d'une congélation Dans une écriture vive et dense, lyrique et provocante, F.J. Ossang dresse un autoportrait qui est aussi celui d’un monde qui ne cesse de se déréaliser. Des fragments poétiques et réflexifs, entre introspection, imprécations et visions elliptiques, comme jetés sur la page au cours de l’année 2020 dans une certaine urgence, une manière d’exorcisme, ne sauraient constituer un nouvel exemple de ce genre douteux que l’on a nommé le « journal de confinement ». Si l’annonce de la congélation momentanée de toute activité au début du mois de mars 2020 semble bien être le point de départ de la...
Chronique
En grande surface
par Pierre Mondot

Drôle d’Œdipe

On attendait l’automne pour savourer le dernier Modiano en sa bruine mais alerte, voici que soudain les sirènes de l’édition retentissent au signal d’une intrusion : un inconnu de 25 ans a vendu en deux mois ses confessions cent mille fois. La presse repère dans ce succès aussi rapide qu’imprévisible les signes d’un véritable phénomène de société. Sans surprise, le Matricule exige une enquête. Patrick attendra. Mais ça alors quel hasard et que le monde est mince puisque Panayotis Pascot (le phénomène observé) accéda à la notoriété par la même rampe que Lilia Hassaine, commentée dans...
Le Matricule des Anges n°248
Magyd Cherfi

un auteur

Magyd Cherfi

Chronique
Traduction

Julia Chardavoine*

Poubelle, de Sylvia Aguilar Zéleny Lorsque Benjamin Burguete, alors éditeur au Bruit du monde, m’a demandé mon avis sur le dernier roman de Sylvia Aguilar Zéleny, j’avais entendu parler à maintes reprises de l’auteure, mais je n’avais jamais rien lu d’elle. Sylvia était avant tout, pour moi, la directrice du renommé Master en écriture créative de l’Université de Texas d’où étaient sorties de jeunes écrivaines prometteuses, comme Alaíde Ventura. J’ai alors plongé dans Basura – qui allait devenir Poubelle en français – avec curiosité et dévoré le texte en quelques heures à peine, saisie par la maîtrise du récit et la finesse...
Le Matricule des Anges n°244
  • L' Étoile de la mer

    Domaine étranger Les dépossédés d'Élias Khoury Dans un puissant roman d’apprentissage, l’écrivain libanais explore ce paradoxe douloureux : être exilé dans son propre pays. Nous ne connaissons que quelques bribes des histoires racontées, chaque histoire porte en elle des secrets et comporte de multiples facettes et, malgré de nombreuses tentatives, les romanciers demeurent incapables de la raconter de manière exhaustive ». Nul doute qu’Élias Khoury partage ce diagnostic, qu’il attribue à son narrateur, mais ce n’est pas là un constat d’échec, plutôt un défi à relever. Il lui faut donc près de 400 pages pour...
  • Fréquence Mulholland

    Poésie Le phrasé d'une écriture hantée D’une voix qui perturbe et fascine, Sandra Moussempès poursuit sa quête d’elle-même parmi images filmiques, doubles et présences fantomatiques. J’ai appris que, juste en dessous de la surface, il y a un autre monde et encore d’autres mondes en creusant plus profond. » Cette phrase de David Lynch, placée en exergue du nouveau livre de Sandra Moussempès, annonce une écriture en apnée, des plongées sous l’effervescence des apparences, dans les zones obscures de l’éros et les cryptes de la mémoire. Conçu sous la forme d’un long poème éclaté en douze séquences, il s’inscrit dans les...
  • L' Émigré

    Poches Les replis de l'exil Le philosophe Günther Anders éclaire en un court essai écrit en 1962 ce que l’émigration veut dire. Cet essai commence par une impossibilité de dire. À un interlocuteur, imaginaire ou non, qui lui demande de « raconter sa vie », Günther Anders, né en 1902, répond : « Je ne puis me souvenir. Les émigrés en sont incapables. » Et de préciser plus loin que sa vie, comme celle d’autres qui ont dû fuir l’Allemagne nazie puis l’Europe, est justement « irrésistiblement disloquée en plusieurs vies distinctes » oublieuses les unes des autres....
  • Les Enchantements

    Les bruits sourds des grands ensembles
    Théâtre Piscine du dernier étage Comment colorier en bleu la grisaille du quotidien, par Clémence Attar. Sous-titrée « Les bruits sourds des grands ensembles », la pièce de Clémence Attar nous transporte dans une cité aux immeubles baptisés de noms de fleurs : Les Hibiscus, Les Magnolias, Les Cerisiers. Mais d’arbres il n’y a que les noms. C’est l’été, il fait très chaud. Caniculaire. Au café Magno, les anciens, les darons, discutent foot, météo, travaux et mots croisés. Évoquent quelques faits divers. La routine, un peu désespérante, de ceux...
Intemporels
par Didier Garcia

Un réveillon de fous

En 48 heures chrono, l’Américain John O’Hara (1905-1970) scelle le destin d’un homme. Un roman d’une précision chirurgicale. Vous dégoupillez une grenade et quelques secondes plus tard elle explose ; dans un rayon restreint, des hommes sont tués ou blessés. Résultat : cadavres à enterrer, malades à soigner. Veuves, enfants sans pères, parents privés de leurs enfants. Cela déclenche aussi le mécanisme des pensions et développe l’esprit pacifiste chez les uns, une haine durable chez les autres. Au même moment, un homme, hors de la zone de danger, constate le carnage causé par la grenade et se tire un coup de fusil dans le pied. Un autre homme se trouvait là deux minutes avant l’explosion et se met désormais à...
Le Matricule des Anges n°202