auteur André Dhôtel
A propos
Dhôtel sur les planches
On le savait romancier ou nouvelliste, pas homme de théâtre, L’association des amis d’André Dhôtel (1900-1991) vient de réunir les quatre pièces de l’auteur du Pays où l’on n’arrive jamais. Seules deux furent publiées en revue. La première, Le Pays des cerisiers, parut en 1947 dans « Les Cahiers de la Pléiade » avant d’être montée au Marigny par Jean-Louis Barrault en seconde partie du Procès de Kafka. Elle plut à Gide et à Paulhan, moins au public : la (seule) représentation se termina sous les sifflets ! On retrouve ici par moments ce qui fait le charme de Dhôtel : l’insolite, la...
Dhôtel de charme
Roman d’apprentissage, Lumineux rentre chez lui raconte l’errance d’un homme qui se cherche, dans une quête existentielle qui l’entraînera au bout de soi. Une rêverie délicate.
Il est des écrivains qu’on lit durant l’enfance et dont on abandonne aussitôt la lecture, les croyant uniquement destinés à la jeunesse. André Dhôtel est de ceux-là. Qui n’a lu, au cours de ses années de collège, dans la foulée d’un Jack London ou du Grand Meaulnes d’Alain Fournier, Le Pays où l’on n’arrive jamais, ce petit roman délicieux qui lui valut un Fémina en 1955 ? En rééditant, à la...
Ouvrages chroniqués
David
de
André Dhôtel
2022
Excellente initiative que cette réédition d’un roman oublié d’André Dhôtel, dans lequel son talent de conteur brille de mille feux.
Étrange personnage sorti de nulle part, presque mutique, qui promène son indifférence sans prêter attention aux misères qu’il subit et qui refuse toujours la main qu’on lui tend, David condense en lui le mystère de ce roman peu connu d’André Dhôtel ; un mystère « limpide », dit Anne Weber dans sa préface, « le contraire du brouillard ». Publié pour la première fois en 1948 aux Éditions de Minuit et comme égaré depuis parmi la pléthorique production de l’écrivain ardennais, éternel inclassable des lettres françaises, ce David concentre pourtant en ses pages tout l’attrait d’une poétique du...
Histoire sentimentale
de
André Dhôtel
2022
La réédition d’un traité et une nouvelle inédite : le sérieux et la grâce d’André Dhôtel.
Louant sa « légèreté », Christian Bobin a dit d’André Dhôtel que chez lui « le sérieux n’a pas sa place ». Voire… D’une part, la légèreté dans ses fictions n’y est jamais totalement légère, et la transparence et la pudique ironie qui les nimbent pourraient bien cacher sa discrète mélancolie. Ainsi des avanies automobiles qu’endurent les épiciers « Job et Chaidert » – couple beckettien – dans Histoire sentimentale, un inédit de 1937. Et d’autre part, les textes les moins classables de Dhôtel, ceux qui tiennent à la fois de l’essai, de la poésie, et pourquoi pas dans un dialogue serré avec...
Le Vrai Mystère des champignons
de
André Dhôtel
2022
La réédition d’un traité et une nouvelle inédite : le sérieux et la grâce d’André Dhôtel.
Louant sa « légèreté », Christian Bobin a dit d’André Dhôtel que chez lui « le sérieux n’a pas sa place ». Voire… D’une part, la légèreté dans ses fictions n’y est jamais totalement légère, et la transparence et la pudique ironie qui les nimbent pourraient bien cacher sa discrète mélancolie. Ainsi des avanies automobiles qu’endurent les épiciers « Job et Chaidert » – couple beckettien – dans Histoire sentimentale, un inédit de 1937. Et d’autre part, les textes les moins classables de Dhôtel, ceux qui tiennent à la fois de l’essai, de la poésie, et pourquoi pas dans un dialogue serré avec...
L' Homme de la scierie
de
André Dhôtel
2020
Et c’est ainsi que Dhôtel est grand : première réédition pour L’Homme de la scierie, un roman de 1949 dans la première manière, publié en 1950 chez Gallimard. Son livre le plus volumineux, 426 pages dans sa nouvelle incarnation élégante et souple. Un record pour le romancier dont on redécouvre sans cesse les vertus qui ont fait s’enthousiasmer à juste titre un demi-siècle de critique littéraire – les amateurs de « nature writing » devraient désormais y découvrir un précurseur très important.
Diffusé sous la forme de pièce radiophonique en janvier 1960 (France III), L’Homme de la...