auteur Andrea Camilleri
Ouvrages chroniqués
La Pension Eva
de
Andrea Camilleri
2007
Andrea Camilleri est une star en Italie. Chaque épisode de son commissaire Montalbano se vend à des milliers d’exemplaires que dépèce son fan-club pour en extraire bons mots, expressions tirées du dialecte sicilien, plats préférés du héros dont les recettes seront ensuite publiées. Malgré son succès qui le surprend encore et qu’il attribue à une « conspiration » de ses lecteurs, l’octogénaire aux allures de professeur à la retraite ce qu’il fut aussi a toujours su garder sa verdeur. Pour preuves la vigueur
de son indignation face à Berlusconi, sa dénonciation de la mafia à travers ses...
La Prise de Makalé
de
Andrea Camilleri
2006
Talenteux conteur d’histoires, Andrea Camilleri imagine une enfance sicilienne prise à la gorge entre catholicisme et fascisme.
Toujours, Andrea Camilleri a traqué les impostures religieuses et politiques. En témoigne Indulgences à la carte (Le Promeneur, 2002) qui dénonçait les « bulles d’indulgence » accordées par le clergé catholique au riche pécheur, tout en les rapprochant des comportements mafieux. La mafia sicilienne est d’ailleurs souvent concernée par les enquêtes du fameux commissaire Montalbano qui fait la fortune de l’écrivain. Aujourd’hui, avec La Prise de Makalé, la Sicile est le cadre d’une tragique et burlesque collusion entre fascisme et religion.
Nous sommes dans un village des années trente,...
La Disparition de Judas
de
Andrea Camilleri
En deux romans, Andrea Camilleri peaufine sa mission : exalter l’âme sicilienne, tout en tordant quelques gonades aux puissants malhonnêtes. Sauvage, truculent et beau.
Andrea Camilleri invité au Salon du livre de Paris, consacré à la littérature italienne, viendra à ses frais, en évitant les « rencontres très déplaisantes »1, entendez par là celle de Silvio Berlusconi. Pourtant, il Cavalieri qui recycle aussi bien les fascistes dans son gouvernement que l’argent pas très net dans ses finances, pourrait être un de ses personnages. Camilleri ne dépeint-il pas des notables arrogants, fourbes, intrigants, des conspirations plus ou moins mafieuses dans ses romans ? Mais le « mal absolu », d’après l’écrivain, n’a ni la truculence, ni la grotesque humanité de...
Un filet de fumée
de
Andrea Camilleri
En deux romans, Andrea Camilleri peaufine sa mission : exalter l’âme sicilienne, tout en tordant quelques gonades aux puissants malhonnêtes. Sauvage, truculent et beau.
Andrea Camilleri invité au Salon du livre de Paris, consacré à la littérature italienne, viendra à ses frais, en évitant les « rencontres très déplaisantes »1, entendez par là celle de Silvio Berlusconi. Pourtant, il Cavalieri qui recycle aussi bien les fascistes dans son gouvernement que l’argent pas très net dans ses finances, pourrait être un de ses personnages. Camilleri ne dépeint-il pas des notables arrogants, fourbes, intrigants, des conspirations plus ou moins mafieuses dans ses romans ? Mais le « mal absolu », d’après l’écrivain, n’a ni la truculence, ni la grotesque humanité de...