auteur Anne Brunswic
A propos
La parole de l'hôte
Enchâssant témoignages au présent et récit historique, Les Eaux glacées du Belomorkanal d’Anne Brunswic, scénariste de cinéma documentaire et écrivain, radiographie les stigmates du joug stalinien.
En 1972, Anne Brunswic, étudiante à la faculté de Nanterre en proie à l’ « autorité naturelle » d’une grand-mère juive, militante communiste pour qui le « mot Goulag » n’évoque rien, foule pour la première fois le sol soviétique. Accompagnatrice improvisée, la jeune femme doit « veiller à ce que les discussions politiques gardent le bon cap. » De ce voyage ponctué par la visite des villes-phares de l’URSS, moyennant quelques roubles, elle rapportera un souvenir fétiche : des papirossy Belomorkanal, ces cylindres bourrés de tabac « aussi large(s) que les Boyard de Jean-Paul Sartre »....
Ouvrages chroniqués
Sibérie, un voyage au pays des femmes
de
Anne Brunswic
2005
De ces voyages en Sibérie, terre de tragédie et d’espoir, Anne Brunswic nous offre des chroniques à visage humain.
Écrivain, enseignante et journaliste pour le cinéma documentaire, Anne Brunswic a publié en 2004, à son retour de Ramallah, un livre remarqué, intitulé Bienvenue en Palestine. Elle est partie pour la Sibérie en 2004 et 2005 et nous livre ici le récit de son périple.
Son écriture sans apprêt, descriptive et à laquelle manque sans doute un peu de relief permet de se représenter aisément ces immenses paysages de Sibérie, glacés, étincelants. Seize courts chapitres se succèdent, dont les titres évoquent la formule traditionnelle de certains récits de voyages, où l’observation de terrain se...
Qu’est-ce que tu fais là ?
de
Anne Brunswic
C’est une voix douce, claire, qui chuchote, s’émerveille, se moque et se désespère un peu. Une voix au timbre juste, qui se méfie des grands éclats. Dans le sillage de son premier livre À contre-oubli (La Fontaine-aux-Loups, 2000), Anne Brunswic poursuit sa conversation avec elle-même en quatorze courtes nouvelles, autant d’images happées en plein vol pour « explorer les zones d’ombre, de troubles, d’opacité » de ces « moments que tu as vécus, traversés en tout cas -c’est indéniable- mais que tu serais bien en peine de justifier ». On pourrait prendre à l’auteur une jolie expression pour...