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auteur Aslı Erdoğan

A propos

D'une douleur ancienne Emprisonnée en août dernier par le régime d’Ankara, la romancière turque a été mise en liberté conditionnelle fin décembre. Devenue un symbole, elle est avant tout l’auteure d’une œuvre singulière et profonde. Comme la nuit. On l’avait rencontrée, en 2009, au festival Meeting à Saint-Nazaire. Avec sa casquette vissée sur la tête, Aslı Erdoğan semblait une sorte de Gavroche féminin. Elle portait, dans la base sous-marine de la cité ligérienne où se déroulaient les rencontres littéraires, une silhouette d’enfant au front barré des traces d’une « douleur ancienne ». Cette année-là paraissait en Turquie son roman Le Bâtiment de pierre : entre poésie et récit, un livre sombre traversé d’images entêtantes où se réécrivaient les cercles de l’Enfer de Dante. La même année, Actes Sud publiait son livre le plus...
janvier 2017
Le Matricule des Anges n°179

Cris dans la nuit

Entre le poème en prose et l’allégorie engagée, l’écrivaine invente, dans ses chroniques, une forme pour affronter l’invivable : la Turquie d’aujourd’hui. Que faut-il écrire ? Que peut bien faire l’écriture (la tienne), que peut-elle bien mettre en “mots”, et au nom de quel monde peut-elle transformer celui-ci ? Jusqu’où peut-elle se baser sur la réalité ? (…) Mot tant de fois prononcé, il lui arrive parfois de s’accrocher à l’homme telle une anaphore, de l’éparpiller entre ciel et terre. Puis il le jette subitement dehors, et l’abandonne sur...
janvier 2017
Le Matricule des Anges n°179

Bibliographie

La Ville dont la cape est rouge, Actes Sud, 2003 • Le Mandarin miraculeux, Actes Sud, 2006 • Les Oiseaux de bois, Actes Sud, 2009 • Je t’interpelle dans la nuit, Meet, 2009 • Le Bâtiment de pierre, Actes Sud, 2013 ; Babel, mars 2017 • Le Silence même n’est plus à toi, Actes Sud, 2017
janvier 2017
Le Matricule des Anges n°179

Ouvrage chroniqué

Le Mandarin miraculeux
de Aslı Erdoğan
2006
La narratrice, une jeune femme turque, erre dans Genève une fois la nuit tombée. Depuis le départ de Sergio, son amant, elle a perdu l’œil gauche. Désormais objet de peur et de répulsion, elle se réfugie dans la solitude et une ironie teintée de cynisme ; la voilà racontant l’intérêt que lui manifeste un jeune Français croisé dans un café : « Il devait se figurer que j’étais une femme écrivain du Tiers Monde qui avait perdu un œil en combattant pour la démocratie. » En réalité toute sa personnalité est habitée par la douleur, et semble prête à se briser à la moindre manifestation de...
Delphine Descaves
mai 2006
Le Matricule des Anges n°73