auteur Auguste Corteau
Ouvrage chroniqué
Le Livre des vices
de
Auguste Corteau
La littérature pornographique est la maîtresse assidue et castratrice du vice. Si elle se délecte de la débauche sexuelle, elle ignore la dépravation morale ou la cruauté psychologique. Il faut donc à l’écrivain beaucoup d’aplomb, de talent et de fantaisie -à défaut d’expérience- pour célébrer le vice sans le restreindre à la seule perversité charnelle. Auguste Corteau ne manque pas d’aplomb. Il y a du sang, du foutre et des larmes dans les cinq nouvelles de son Livre des vices ; c’est un vrai pot-au-feu. Auguste Corteau touille là-dedans avec un plaisir évident. Sous la férule tutélaire...