auteur Bruno Schulz
Ouvrages chroniqués
Œuvres complètes
de
Bruno Schulz
2004
La publication des Œuvres complètes, du Livre idolâtre et d’un catalogue de dessins nous permet de découvrir l’intégralité d’un parcours artistique essentiel du XXe siècle, riche d’obsessions et de fantasmes.
Ce sont d’abord des premières phrases lumineuses : « Au mois de juillet, mon père partait aux eaux et nous laissait, ma mère, mon frère aîné et moi, en pâture aux journées d’été, blanches de feu et enivrantes. Nous feuilletions, étourdis de lumière, le grand livre des vacances, dont chaque page scintillait de soleil et conservait tout en son fond, sucrée jusqu’à la pâmoison, la pulpe des poires dorées. Aux matinées lumineuses, Adèle, telle Pomone, revenait du feu du jour embrasé et vidait sa corbeille de toutes les beautés colorées du soleil. » Tout est là : un père omniprésent, une...
La République des rêves
de
Bruno Schulz
2004
La publication des Œuvres complètes, du Livre idolâtre et d’un catalogue de dessins nous permet de découvrir l’intégralité d’un parcours artistique essentiel du XXe siècle, riche d’obsessions et de fantasmes.
Ce sont d’abord des premières phrases lumineuses : « Au mois de juillet, mon père partait aux eaux et nous laissait, ma mère, mon frère aîné et moi, en pâture aux journées d’été, blanches de feu et enivrantes. Nous feuilletions, étourdis de lumière, le grand livre des vacances, dont chaque page scintillait de soleil et conservait tout en son fond, sucrée jusqu’à la pâmoison, la pulpe des poires dorées. Aux matinées lumineuses, Adèle, telle Pomone, revenait du feu du jour embrasé et vidait sa corbeille de toutes les beautés colorées du soleil. » Tout est là : un père omniprésent, une...
Le Livre idolâtre
de
Bruno Schulz
2004
La publication des Œuvres complètes, du Livre idolâtre et d’un catalogue de dessins nous permet de découvrir l’intégralité d’un parcours artistique essentiel du XXe siècle, riche d’obsessions et de fantasmes.
Ce sont d’abord des premières phrases lumineuses : « Au mois de juillet, mon père partait aux eaux et nous laissait, ma mère, mon frère aîné et moi, en pâture aux journées d’été, blanches de feu et enivrantes. Nous feuilletions, étourdis de lumière, le grand livre des vacances, dont chaque page scintillait de soleil et conservait tout en son fond, sucrée jusqu’à la pâmoison, la pulpe des poires dorées. Aux matinées lumineuses, Adèle, telle Pomone, revenait du feu du jour embrasé et vidait sa corbeille de toutes les beautés colorées du soleil. » Tout est là : un père omniprésent, une...