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auteur Caroline Lamarche

A propos

La vie au bout des doigts Il aura fallu du temps à Caroline Lamarche pour trouver le chemin de l’écriture et de la publication. Le temps peut-être de trouver et s’offrir la liberté de l’émancipation. Je suis née après 4 fœtus morts : 3 fausses couches et une grossesse extra-utérine. Son médecin avait dit à ma mère qu’elle n’aurait jamais d’enfants. Elle avait 32 ans et en était désespérée. Elle a changé de médecin, on lui a donné un traitement, et me voilà. » Ce pourrait être une phrase d’un roman, c’est ainsi que Caroline Lamarche répond à nos premières questions. On y entend cette manière d’énoncer crûment les faits et de mettre la vie à la fin d’une phrase débutée par la mort. Née le même mois qu’Ornella Muti et Bruce Willis, Caroline Lamarche est issue de la bourgeoisie...
mars 2024
Le Matricule des Anges n°251

L’accompagnement

C’est de la douceur. Avec quel-ques larmes et un peu de colère. Un long puits de mots jetés entre une vivante et une mourante, un ultime dialogue devant la mort. Cher instant je te vois emprunte sa forme à la poésie et déroule un récit où l’hommage tient à la fois du partage de la douleur et de la pérennisation d’une vie. Celle de Margarida, amie de l’autrice, qui depuis son lit d’hôpital...
mars 2024
Le Matricule des Anges n°251

L’écriture comme une grenade

Qu’elle écrive des romans ou de la poésie, sur la mort de proches ou la violence faite aux femmes, Caroline Lamarche semble user d’un même carburant : la colère. Une colère que l’écriture transforme en beauté. Celui qui aborde aux rives multiples de l’œuvre romanesque de Caroline Lamarche serait bien embêté ensuite de devoir en dresser une cartographie précise. Ni même d’en dresser les simples contours. Pourtant, chacun de ses livres est accueillant. La langue qui les habite est fluide, trouve d’élégantes passerelles entre fiction et réalité, interagit avec le lecteur (lire Carnets d’une soumise de...
mars 2024
Le Matricule des Anges n°251

Ouvrages chroniqués

La Fin des abeilles
de Caroline Lamarche
2022
Chronique de l’apprivoisement mutuel d’une fille et de sa mère en fin de vie, le nouveau livre de Caroline Lamarche touche par l’intensité de sa vérité et son humanité. Tout commence, comme souvent chez Caroline Lamarche, par un rêve dans lequel elle voit sa mère se présenter devant la maison où elle vit. « Elle se tenait devant la façade plongée dans l’obscurité, son regard presque aveugle levé vers la fenêtre de ma chambre. (…) Son attitude désarmée laissait entendre qu’elle se sentait infiniment seule face à cette maison d’où je paraissais absente. » Une scène qui la décide, elle, la rebelle à l’esprit de famille, à parcourir chaque semaine les cent kilomètres d’autoroute qui la sépare de « la grande et brave maison » familiale. Un manège qui va durer...
Richard Blin
juin 2022
Le Matricule des Anges n°234
Nous sommes à la lisière
de Caroline Lamarche
2019
Il suffit de parcourir la liste des titres « du même auteur », pour voir combien Caroline Lamarche entretient un rapport privilégié aux bêtes : Le Jour du chien, L’Ours, Dans la maison un grand cerf… Et ce n’est pas le recueil de nouvelles qu’elle publie aujourd’hui qui nous démentira. Nous sommes à la lisière, un titre dont l’origine est donnée par la citation mise en épigraphe – « À Chaque instant, la bête peut changer : nous sommes à la lisière. » (Pierre Gascar, Les Bêtes) réunit neuf textes dont le point commun est de mettre en présence des êtres humains, plus ou moins en déroute,...
Richard Blin
mars 2019
Le Matricule des Anges n°201
Dans la maison un grand cerf
de Caroline Lamarche
2017
Autour d’une narratrice qui depuis qu’elle a perdu son père perd tout – à commencer par la capacité de conserver ce qu’elle aime –, Caroline Lamarche sonde le dedans de notre nature animale. Elle aime les émotions violentes, les situations où l’intensité s’approche de la limite, les thèmes qui, il y a peu encore, étaient jugés tabous par le radicalisme féministe, comme lorsqu’elle met en scène les relations homme/femme ou dominant/dominé, pour s’interroger sur ce que signifie vraiment être dominé(e), et donc être dominant(e). Son but : redécouvrir « la force d’une certaine faiblesse, le pouvoir d’une certaine soumission ». Et c’est encore à laisser venir cette part autre, à réinstiller du trouble là où règne le convenu que Caroline Lamarche s’attelle dans ce livre sauvagement...
Richard Blin
avril 2017
Le Matricule des Anges n°182
L' Ours
de Caroline Lamarche
Roman sur l’écriture, le quatrième livre de Caroline Lamarche révèle un érotisme trouble qui se sert des mots comme d’un voile transparent. L’écriture d’abord est prophylactique. Au présent de l’indicatif, posément, une femme de quarante ans nous parle d’elle. Elle a un mari qui rentre tard, qui mange vite pour jardiner et dort. Elle a deux fillettes qui se résument en leurs photos posées sur la cheminée. Elle a donc une cheminée mais pas de bibliothèque. C’est écrit comme on range un bureau : net, sans rature, au carré. Normal, la narratrice ne veut qu’une chose : apprendre la chasteté pour ne se consacrer qu’à l’écriture. Mais, il y a les rêves dont on sait ce qu’ils révèlent de pulsions refoulées. En l’occurrence le songe...
Thierry Guichard
mars 2000
Le Matricule des Anges n°30
J’ai cent ans
de Caroline Lamarche
Ces nouvelles sont les premières écrites par l’auteur, avant que ne soient publiés ses deux romans, Le Jour du chien et La Nuit l’après-midi (Minuit). Le sentiment amoureux est au cœur de ces récits et chacun est une tentative d’en cerner les manifestations. À la nouvelle-titre trop facilement assimilable à une posture d’écrivain (l’histoire d’un automate n’existant que par le regard de ceux qui ont la curiosité de tourner la clé qui le met en marche…), on préfèrera des nouvelles comme Le Sacrement ou Deux Enfants menacés par un rossignol. L’auteur y mêle une écriture simple et une...
Christophe Dabitch
octobre 1999
Le Matricule des Anges n°28