auteur Cevat Çapan
Ouvrage chroniqué
L' Hiver est fini
de
Cevat Çapan
Le premier accompagne le cours d’une ville, Istanbul ; le deuxième nous parle des plaines de l’exil : deux représentants d’une poésie, d’un pays et d’une langue que la fondation Royaumont nous permet de découvrir.
C’est une rue vibrant au souvenir/ des cyprès une ville qui change/ après-midi reflet lumière jaune aux carreaux/ petits lacs muets et glacés/ au front des bâtiments gris… » Les mots se forment sous une lumière blanche, légèrement poudreuse, qui est peut-être celle des chemins d’Anatolie mais qui peut être, aussi, celle des ruelles d’Istanbul ; les mots entrent et sortent du café, et le premier vers d’un texte vient au poète au moment où il se lève pour partir : le verre de vin, le billet laissé sur la table, le tumulte de la rue qui, depuis la salle, n’est encore qu’un murmure, la salle...