auteur Dominique Barbéris
A propos
Anatomie d'un soir
Dans son deuxième roman, Dominique Barbéris décrit un coucher de soleil tragique pour peindre l’univers intérieur d’humains « trop sensibles ».
La campagne, à la fin d’un jour d’été. L’action court de la fermeture de la boucherie au coucher des enfants. Dominique Barbéris s’attache au détail. Avec une minutie infinie et une grande sensibilité, cette normalienne originaire de Nantes, vivant depuis vingt ans à Paris pour enseigner la stylistique, offre un des objets les plus précieux de la rentrée dernière.
Dans un espace temporel restreint, Barbéris fait tenir un univers entier, plus large qu’il n’y paraît au premier abord. La lente descente du soleil fait le lien entre des personnages solitaires, perdus dans leurs drames...
Ouvrages chroniqués
Le Temps des dieux
de
Dominique Barbéris
Comme dans son précédent récit, L’Heure exquise (Lmda n°25), Dominique Barbéris règle son pas sur celui de l’enfant. Aussi Le Temps des Dieux est-il empreint de nostalgie, car la petite fille qui grandit au centre du texte se dirige vers un drame irrémédiable. Bientôt, elle devra renoncer à l’innocence, au caractère lisse des choses. Une écorchure suffit déjà à déclencher sa peur : « Mais elle avait beaucoup de mal à comprendre qu’il y eût une si grande différence entre l’extérieur de son corps, qui était long et pâle (…), et l’intérieur, si obscur et si rouge. »
L’écrivain parvient à...
La Ville
de
Dominique Barbéris
La ville que décrit Dominique Barbéris, enseignante à Paris, est située sur les franges du monde ; en province. Les heures y sont les mêmes pour tous, les saisons aussi qui égrènent un lancinant credo de petites joies, de grandes peines, avec parfois cinq à six minutes de retard. De la pâtisserie Pasdeloup au parc Albert, des berges du fleuve aux lotissements de la périphérie, la ville dessine une Carte du Tendre sur laquelle s’entrecroisent des destins, des vies zappées, des amours tues, des douleurs rentrées, des solitudes. Dominique Barbéris esquisse délicatement ces voiles de vies,...