auteur Ernest Cœurderoy
Ouvrages chroniqués
Jours d’exil (1849-1855)
de
Ernest Cœurderoy
2015
Libertaire total, Ernest Cœurderoy publiait en 1854 un somptueux journal d’exil.
Le sang a rendu malade Ernest Cœurderoy, fils de médecin, étudiant en médecine, interne à l’Hôtel-Dieu, figure révolutionnaire française, dont la langue fut si remarquable qu’il passe aujourd’hui et pour un modèle de constance idéologique, d’engagement total – comme l’Enfermé Gustave Blanqui – et pour un précurseur des écrivains les plus électriques. « Je n’aimais pas les femmes gâtées, le vin bleu, la lourde bière, les cartes et le billard qui abrutissent, les nauséabondes émanations de l’estaminet. Aussi me voyait-on rarement au milieu de mes condisciples que la politique de...
Jours d’exil (Fragments)
de
Ernest Cœurderoy
2003
En avant !« Les éditions Cent pages éditent de jolis petits volumes au graphisme original, sobre, aux pages cernées de noir. Parmi ces ouvrages, celui-ci, formé d’extraits de l’édition de 1910-1911, en trois volumes, de Jours d’exil, écrit en 1954 par Ernest Cœurderoy, tout ensemble autobiographie, pamphlet politique et littérature de l’imprécation. Né en 1825, suicidé en 1862, cet anti-bourgeois fils de bourgeois et au nom d’aristocrate n’aima rien tant que la Haine ( »Moi contre tous, et tous contre moi« ), sa seule compagne après son exil suite à l’échec de la révolution de Juin 1848....