auteur Ernst Jünger
Ouvrages chroniqués
Lieutenant Sturm
de
Ernst Jünger
2005
Dans un petit récit publié en feuilleton dans un journal de Hanovre en 1923, l’écrivain allemand incise de sa plume les entrailles convulsives de la Grande Guerre. Un regard visionnaire au cœur de la dévastation.
On connaît la réputation sulfureuse de l’écrivain allemand nationaliste Ernst Jünger, né à Heidelberg en 1895 et mort à Wilflingen en 1998, pour ses idées révolutionnaires conservatrices. Ce récit fait partie de la « littérature de guerre » et s’inscrit dans le cycle de jeunesse qui, de ses romans Orages d’acier (1920), Le Boqueteau 125 et Feu et Sang (1925), en passant par son essai La Guerre comme expérience intérieure (1922), témoigne de son engagement militaire dans le premier conflit mondial.
Dans un paysage apocalyptique où un silence de mort le dispute au déferlement assourdissant...
La Guerre comme expérience intérieure
de
Ernst Jünger
1997
Nous avons plongé tête baissée dans ce vécu, et nous en revenons autres que nous ne fûmes.« Voilà précisément ce qu’il faut entendre par expérience intérieure de la guerre. Non pas ses péripéties, ses fatigues, ses drames ou ses épisodes cocasses mais l’effet de la boue et du canon sur l’âme et les leçons que l’on peut tirer de l’écrasement méthodique de grandes masses humaines. Dans ce livre hors du commun, magnifiquement écrit, les observations et les réflexions semblent naître du concassage de la réalité dont la coque brisée révèle une vérité profondément...
Passage de la ligne
de
Ernst Jünger
Nous avons plongé tête baissée dans ce vécu, et nous en revenons autres que nous ne fûmes.« Voilà précisément ce qu’il faut entendre par expérience intérieure de la guerre. Non pas ses péripéties, ses fatigues, ses drames ou ses épisodes cocasses mais l’effet de la boue et du canon sur l’âme et les leçons que l’on peut tirer de l’écrasement méthodique de grandes masses humaines. Dans ce livre hors du commun, magnifiquement écrit, les observations et les réflexions semblent naître du concassage de la réalité dont la coque brisée révèle une vérité profondément...
Sur la douleur
de
Ernst Jünger
Jünger, doloris causa
L’étude d’Ernst Jünger sur la douleur, que vient de traduire Julien Hervier, porte sur le rapport de l’homme moderne à la douleur et sur ce que ce rapport nous permet de comprendre de notre situation dans un monde qui, à bien des égards, nous transforme profondément sans que nous saisissions le comment ni le pourquoi de notre évolution. Écrit en 1934, dans une période de transition entre la société bourgeoise issue de l’âge des Lumières et les totalitarismes nouvellement survenus, cet essai se situe dans le prolongement du Travailleur, terme qui désigne l’homme...