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auteur Gaëlle Obiégly

A propos

La petite fabrique de la parole Dans son deuxième livre, Gaëlle Obiégly entre en force sur le territoire de sa parole. Après le mensonge vient l’aveu. Le Vingt et un août est un texte explosif sur la nécessité de dire. C’est également la révélation d’une nouvelle voix. On lit des dizaines de livres sans enthousiasme, des livres à ficelles, où personne ne parle. On cherche une voix. On est sur le point de renoncer et on trouve finalement ce qu’on n’espérait plus. C’est normal. Le propre de la littérature est de se tenir où on ne l’attend pas. Dans Le Vingt et un août, une voix advient, une voix où résonne encore une sorte de violence enfantine, qui rend ce livre bouleversant, organique et précieux. « Crevé, tout mort, mon ballon, comme de la peau qui pèle. » Il y a quelqu’un derrière ces lignes, une parole devenue plus que nécessaire. C’est d’ailleurs...
mars 2002
Le Matricule des Anges n°38

Ouvrages chroniqués

Sans valeur
de Gaëlle Obiégly
2024
La découverte d’un sac d’affaires hante la narratrice graphomane de Gaëlle Obiégly et lui fait poser des questions sur l’art, les choses et la vie. Qu’est-ce qu’on peut bien trouver digne d’intérêt dans les déchets d’un ou d’une inconnue ? Il faut évidemment s’appeler Gaëlle Obiégly pour se pencher sur un tel cas, le sauver de sa disparition programmée, et en faire l’objet étonnant d’un douzième livre. L’écrivaine et performeuse poursuit une œuvre singulière travaillant une forme de récit de soi impersonnelle ou, c’est le cas dans ce nouveau livre, contenue dans d’autres personnes. À l’image de la conférencière de Totalement inconnu (Bourgois, 2022), son précédent roman, Sans valeur met en scène la parole et interroge le langage,...
Flora Moricet
janvier 2024
Le Matricule des Anges n°249
Totalement inconnu
de Gaëlle Obiégly
2022
Remarquable mise en scène de la parole, véritable feuilleton de la pensée, le onzième livre de Gaëlle Obiégly libère un imaginaire irrésistible. Elle grandit en Beauce puis échoue à étudier l’histoire de l’art dans une université à Paris. (…) Puis elle part en vacances en 1993 aux États-Unis », à lire sa page Wikipédia, on se dit qu’il n’y a qu’elle pour se présenter comme ça. L’autrice de 51 ans, habitée par la question de la parole et de l’aveu depuis son deuxième roman, Le Vingt et un août (L’Arpenteur, 2002), poursuit une forme intime impersonnelle, élaborée patiemment, au gré d’une œuvre riche et passionnante. « N’être personne, c’est être caractérisé par l’élan, la curiosité et l’absence de discours », déclarait-elle dans un...
Flora Moricet
octobre 2022
Le Matricule des Anges n°237
Une Chose sérieuse
de Gaëlle Obiégly
2018
Une communauté de déboutés de la société se prépare à « la catastrophe » qui vient. L’occasion pour Gaëlle Obiégly de composer un texte facétieux et résolument indompté. Une résistance par le sauvage. Curieux, que la chose sérieuse soit si drôle. C’est d’abord ce que l’on se dit, en lisant le nouveau livre de Gaëlle Obiégly : tiens donc, c’est curieux. Et puis : c’est drôle. Ce n’est pas un livre drôle, entendons-nous, mais c’est tout de même un drôle de livre. Qui se présente sous la forme du monologue déviant de Daniel, 37 ans, enrôlé ou recueilli, c’est selon, dans une communauté survivaliste financée, et donc dirigée, par une certaine madame Chambray, riche mécène avide de reconnaissance et vaguement dominatrice. De l’homme, elle exige qu’il écrive sa biographie, c’est-à-dire...
Blandine Rinkel
janvier 2019
Le Matricule des Anges n°199
N’être personne
de Gaëlle Obiégly
2017
Une femme ausculte des souvenirs infimes et des projections microscopiques. Un beau livre de Gaëlle Obiégly sur l’infini du minuscule. Une hôtesse d’accueil reste enfermée trois jours dans les W.-C. de son entreprise avec un stylo à bille et du papier toilette – que se passe-t-il ? Ce qui ressemble au début d’une blague est en réalité le point de départ du livre facétieux et touchant de Gaëlle Obiégly, N’être personne, mémoires d’une femme au lyrisme discret, cloîtrée « dans sa boîte, seule, pendant un week-end  ». Les puristes de l’histoire et des personnages seront sans doute décontenancés face à celles et ceux de Gaëlle : ils ont la fixité d’un coq-à-l’âne. Pas de trame dans ce livre ; pour toute continuité, des...
Blandine Rinkel
février 2017
Le Matricule des Anges n°180
Gens de Beauce
de Gaëlle Obiégly
2003
Gaëlle Obiégly s’attache à recueillir la pulpe même de la vie d’une femme. Un livre à nu, poétique et essentiel. Certains romans sont si intimes, parfois. On sait qu’on aura des difficultés à s’y faire une place de lecteur. On décide tout de même d’y pénétrer, en prêtant une attention particulière à chaque phrase au début, comme s’il s’agissait de poésie. Tout cela parce que pour rien au monde, on accepterait de rester en carafe à la surface, sans parvenir à entrer au centre d’un univers si singulier. On ne regrette pas d’entrer sur la pointe des pieds dans Gens de Beauce. Le troisième texte de Gaëlle Obiégly raconte la vie de Jeanne M. « née en 1950 dans une petite ville des environs de Paris » et...
Benoît Broyart
octobre 2003
Le Matricule des Anges n°47
Petite figurine en biscuit qui tourne sur elle-même dans sa boîte à musique
de Gaëlle Obiégly
Gaëlle Obiégly dresse le portrait en creux d’une jeune femme qui épie le monde et elle-même, perdue dans une solitude qu’elle se doit d’habiter. Elle s’appelle Gala. Elle écrit depuis les taches d’ombres qui sommeillent au creux des rêves d’après-midi. Elle se raconte, lâche par hasard son prénom au détour d’une phrase, page 28, et s’escamote la page suivante ; le livre n’existe pas encore, elle ne l’anticipe pas, l’écriture est là, une évidence, un exutoire pour une douleur indomptable. Un long monologue, un ressassement, des fragments volés, une courte vie en confettis oubliée sur le papier à lettres d’une chambre d’hôtel ou soigneusement consignée dans un petit carnet de route. Qui est Gala ? D’elle, jusqu’au bout, on ignorera...
Anne Riera
mars 2000
Le Matricule des Anges n°30