auteur Galsan Tschinag
Ouvrages chroniqués
L' Enfant élu
de
Galsan Tschinag
2008
Le roman s’ouvre sur la naissance, dans une yourte du Haut-Altaï mongol, d’un petit homme et la mort en couches de sa mère, tandis qu’au dehors, « dans la steppe glaciale et crépusculaire », la chamane hurle des incantations contre ce malheur. Le destin de l’enfant est scellé : choyé par des parents adoptifs, il leur est retiré à l’âge de 7 ans, enlevé par des Mandchous soi-disant envoyés du Ciel, qui œuvrent pour l’élargissement de l’Empire du Milieu. Hynndynn est désormais élevé par une nourrice, Mu Gin Bi. Nouvelle mère adoptive, charismatique et aimante, elle est aussi, avec humilité,...
La Caravane
de
Galsan Tschinag
2006
Galsan Tschinag s’est vu confier par ses parents il le raconte dans le prologue la tâche d’être « l’enfant du peuple », celui qui devrait porter l’héritage culturel des Touvas de Mongolie, une minorité rivale des Kazakhs. Tschinag a pleinement tenu sa promesse puisque en 1995 il a conduit une caravane vers le berceau de ses ancêtres, au cœur du mont Altaï.
On peut peiner à entrer dans ce livre, qui déstabilise par sa forme hybride : la première partie est un récit, alternant temps du passé, et présent, tandis que la seconde partie est un journal de voyage tenu par l’auteur, qui raconte...
Sous la montagne blanche
de
Galsan Tschinag
2004
Un avion se pose pour la première fois près d’un petit village touva, en Mongolie. « Le coursier ailé de l’avenir en marche », fleuron du pouvoir communiste chinois, rend visite aux lointaines populations de Mongolie. Le jeune Dshrukuwaa assiste à l’arrivée de la délégation. L’idéologie du parti a précédé les émissaires, coexistant tant bien que mal avec les coutumes ancestrales des nomades. Galsan Tschinag, qui a grandi dans les steppes mongoles avant de faire des études en RDA, a lui-même connu ce choc des cultures. Cette rencontre improbable, fruit de l’Histoire, a été la cause de son...
Belek, une chasse dans le Haut-Altaï
de
Galsan Tschinag
2000
Dans la steppe et les montagnes de Mongolie, personne ne peut tricher. Galsan Tschinag, dans ces deux récits, pose en quelques phrases les jalons d’une culture bien éloignée du matérialisme occidental et lui rend hommage. Avec beaucoup de simplicité, l’auteur aborde ces deux fables avec le simple désir de raconter une histoire, rappelant, chez le lecteur, ce lointain souvenir d’enfance où l’histoire en elle-même importe peu. Seule compte la relation qui unit celui qui raconte à celui qui écoute. Comme dans les romans d’aventures, l’écrivain use de formules d’introduction dont le genre ne...