auteur Goran Petrovic
Ouvrage chroniqué
Tout ce que je sais du temps
de
Goran Petrovic
2019
Au fil de nouvelles empreintes de nostalgie, l’une des principales figures de la littérature serbe contemporaine arrête le temps.
Il arrive parfois que le critique, confondu, cesse de feindre : non, il n’est pas ce Pic de La Mirandole arpentant en propriétaire les couloirs tortueux de la Littérature et, le plus souvent, sa connaissance de l’auteur qui lui échoit se réduit à sa fiche Wikipédia ou bien au prière d’insérer de l’éditeur. Tout rougissant, on l’avouera donc : on n’avait jamais rien lu de Goran Petrović, ni Soixante-neuf tiroirs (Le Rocher, 2003), ni Le Siège de l’église Saint-Sauveur (Seuil, 2006), ni Sous un ciel qui s’écaille (Les Allusifs, 2010), ni même Atlas des reflets célestes (Noir sur blanc,...