auteur Guido Ceronetti
Ouvrages chroniqués
Insectes sans frontières
de
Guido Ceronetti
2019
Ascète raté, croyant-mécréant désabusé, Guido Ceronetti avait dressé, il y a dix ans, un portrait saignant des hommes et du monde. Entre abîme et lumière.
Sans aller jusqu’à voir en Guido Ceronetti (1927-2018) un Montaigne d’outre-Alpes comme le fait Samuel Brussell, le traducteur d’Insectes sans frontières, on peut cependant reconnaître que l’Italien procure le même plaisir de lecture tant ses réflexions décalées et radicales, mais souvent inventives ou lumineuses, peuvent surprendre, enchanter ou agacer. Préférant, comme Montaigne, au traité en forme, un style d’écriture qui privilégie le discontinu, la suite sans gradation ni hiérarchie de morceaux ou de fragments – ici numérotés et au nombre de 343 – Ceronetti est un sceptique au parler...
Pour ne pas oublier la mémoire
de
Guido Ceronetti
2019
Ascète raté, croyant-mécréant désabusé, Guido Ceronetti avait dressé, il y a dix ans, un portrait saignant des hommes et du monde. Entre abîme et lumière.
Sans aller jusqu’à voir en Guido Ceronetti (1927-2018) un Montaigne d’outre-Alpes comme le fait Samuel Brussell, le traducteur d’Insectes sans frontières, on peut cependant reconnaître que l’Italien procure le même plaisir de lecture tant ses réflexions décalées et radicales, mais souvent inventives ou lumineuses, peuvent surprendre, enchanter ou agacer. Préférant, comme Montaigne, au traité en forme, un style d’écriture qui privilégie le discontinu, la suite sans gradation ni hiérarchie de morceaux ou de fragments – ici numérotés et au nombre de 343 – Ceronetti est un sceptique au parler...
Petit enfer de Turin
de
Guido Ceronetti
2018
Je ne pourrais prétendre qu’à un seul titre : celui de Piéton de Turin », affirme Guido Ceronetti en se souvenant (forcément) de Léon-Paul Fargue. Il pratique la flânerie (en français dans le texte, forcément) « pour le plaisir de marcher », mais aussi celui « de piller des maisons, des fenêtres, des dépôts invisibles de sensations ». Il est un peu un collecteur de ruines, aimant en tout cas ce qui d’une manière ou d’une autre porte les traces du passage du temps, une certaine nostalgie, parfois légèrement amère, le plus souvent humoristique, car « l’ultime ramification de la sensibilité...