auteur Isabelle Pinçon
Ouvrages chroniqués
Je vous remercie merci
de
Isabelle Pinçon
1999
Auteur de cinq livres, Isabelle Pinçon lance des petites phrases aiguës, tendrement cruelles, sur ce qui entoure la vie des êtres et leur quotidien.
Je vous remercie merci, le petit dernier, travaille dans ce même rythme intérieur, mais sans pour autant faire croire que l’auteur s’essouffle et se répète. Des bandeaux de proses courtes, sans ponctuation, accélèrent le rythme, les brusqueries syntaxiques et les changements de ton. Pour exemple, ceci : « Lentement je démonte les pièces fragiles La région/ des grands lacs/ Dans nos yeux encore quelques voix à casser ». Ce livre semble faire...
C’est curieux
de
Isabelle Pinçon
1995
Prix de la nouvelle de la ville du Mans en 1993, Isabelle Pinçon n’a attendu que l’année suivante pour être, avec son Emmanuelle vit dans les plans (Cheyne éditeur, 1994), la lauréate du prix de poésie Roger Kowalski de la ville de Lyon, puis encore un an pour voir C’est curieux paraître dans la collection de proses inclassables de Cheyne. Bref, du Mans à Lyon jusqu’au plateau Vivarais-Lignon, les publications de cette jeune femme de 36 ans auront su révéler une véritable écriture, toujours en train d’osciller entre ses jeux de miroir et la dimension enfouie, sinon fantasmatique, de la...
Mort et vif (suivi de) Tu dis
de
Isabelle Pinçon
1996
Isabelle Pinçon a été primée deux fois pour trois recueils parus. Son écriture, entre le quotidien et l’incongru, est légère comme la pluie.
On dirait d’Isabelle Pinçon qu’elle est tombée de la dernière pluie, ou qu’elle semble être née dans le fond d’un journal de province, entre la page des faits divers et celle des annonces de bals. Tout chez cette femme, poète en vers et en prose, oscille entre l’information quotidienne et les dérives féeriques des petits rêves de notre existence. Elle a commencé à écrire après avoir tu, longtemps, sa propre parole, s’est mise à écrire comme on se lance à soi-même un défi, celui de faire sortir la boule obscure qu’il y a dedans. Isabelle Pinçon, qui n’aima pas le français, et...