auteur Isabelle Rèbre
Ouvrage chroniqué
Moi, quelqu’un
de
Isabelle Rèbre
Inspirée de Khaled Kelkal, la première pièce d’Isabelle Rèbre touche à la question plus universelle de l’affirmation de soi. Par les mots.
L’homme, le jeune homme : deux personnages ou plutôt deux figures nettoyées de toute psychologie -d’ailleurs ils sont déjà morts- dans un espace indéterminé, l’antichambre de l’enfer ou du paradis. L’un et l’autre sont dans l’attente, l’un et l’autre tentent un improbable dialogue. Ils sont deux meurtriers déjà jugés par la société des hommes, le plus jeune évoque le Jugement dernier, l’autre n’espère plus rien. Au fil de la partie de foot qui s’engage tant bien que mal -ils ne parviennent bien évidemment pas à se mettre d’accord sur les règles du jeu- se révèlent les doutes, les...