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auteur Jean-Pierre Cannet

A propos

Jean-Pierre Cannet Primé aux festivals de la nouvelle de Saint-Quentin et du Mans, Jean-Pierre Cannet est un écrivain de la chair. Violente et poétique, sa langue fouille les endroits les moins exposés de la condition humaine. Jean-Pierre Cannet n’écrit pas pour les adultes. Il n’écrit pas pour les enfants non plus, il écrit dans le bref interstice entre ville et sommeil, pensée et rêve, ce tout petit instant où bien au-delà du corps, hors de la conscience, on frôle du bout du cœur un frisson d’âme. Dans la courte notice biographique qui suivait son troisième roman, Les Vents coudés, il est précisé qu’enfant il voulait être écrivain en hiver et clochard en été. C’est plus qu’un destin, c’est une vie. Une vie oscillant à l’extrémité des émotions, qui ne suit aucune ligne droite, aucun tracé préalable, aucune...
février 1994
Le Matricule des Anges n°7

Ouvrages chroniqués

Chelsea Hotel
de Jean-Pierre Cannet
2010
Chelsea Hotel raconte l’histoire de l’enlèvement d’un journaliste de guerre, Sol, et son exécution par les preneurs d’otage. Mais l’auteur prévient : « Davantage que la guerre, je voudrais parler de la guerre d’un homme avec lui-même, main droite contre main gauche, sa guerre intérieure avec sa part de fantasmes, de peurs d’enfance et de rêves ; confrontée à l’autre guerre, celle que l’on dit réelle comme une rafale de kalachnikov. » Cinq parties assez brèves structurent le récit. Avant le départ du journaliste, l’arrivée puis l’enlèvement, la peur, les événements dans le même temps en...
Laurence Cazaux
novembre 2009
Le Matricule des Anges n°108
Little boy la passion
de Jean-Pierre Cannet
2005
Une didascalie ouvre la pièce de Jean-Pierre Cannet : « On ne sait pas si c’est le jour ou la nuit parce qu’on ne sait pas s’il fait jour ou nuit dans le cœur d’un homme. J’aimerais que la lumière provienne parfois de l’intérieur de la bouche (de George Kane, ndlr). Et s’il ouvre sa chemise, qu’il se mette à venter plus fort. » L’histoire est celle de George Kane, l’un des pilotes de l’équipage qui a lancé la bombe sur Hiroshima. À cet instant précis, George Kane tombe amoureux fou de Ginko, une jeune femme qui scrute l’avion depuis la terre, à qui le pilote crie de s’enfuir. Depuis,...
Laurence Cazaux
octobre 2005
Le Matricule des Anges n°67
La Grande faim dans les arbres
de Jean-Pierre Cannet
2003
Jean-Pierre Cannet, romancier, poète et nouvelliste, se consacre aujourd’hui exclusivement à l’écriture théâtrale. La Grande Faim dans les arbres est sa quatrième pièce. La langue de Cannet saute aux yeux du lecteur. Elle surprend, elle déborde, elle détonne parfois. Très imagée, elle assemble des fragments de poèmes, de bouts de contes, des tableaux naïfs dans une façon d’être au monde complètement décalée, avec un imaginaire foisonnant. La pièce débute à « Il y a », un endroit où justement il n’y a rien, où tout est à l’envers, un lieu-dit qui n’existe sur aucune carte. À « Il y a »...
Laurence Cazaux
mai 2003
Le Matricule des Anges n°44
Simploque le gitan
de Jean-Pierre Cannet
Ciseleur de courts textes et de nouvelles, Jean-Pierre Cannet s’essaie pour la première fois au roman. Si l’on retrouve la qualité baroque du langage de l’auteur de La Lune chauve (Aube, 1991) ou de Bris de guerre (Dumerchez, 1992), le souffle et surtout la charpente de cette architecture plus volumineuse manquent à son récit. Alliant la gouaille à un lyrisme échevelé, l’auteur dresse le portrait de boue et de fange de Simploque, enfant gitan et orphelin, amoureux de la prostituée qui lui sauva, à sa naissance, la vie. Dans un casting à la Victor Hugo, l’écrivain sollicite aussi un...
Thierry Guichard
juin 1998
Le Matricule des Anges n°23
Bris de guerre
de Jean-Pierre Cannet
Ce sont des textes courts. Pas de nouvelles. Des brèves. Des morceaux d’éclats, de coups d’éclats. Jean-Pierre Cannet est un tailleur de joyaux. En quelques lignes, quelques phrases, il vous dresse un univers cruel où la guerre est une vieille habitude. Avec quelques mots, il vous fait naître l’émotion, le rire, l’angoisse, la joie. Son monde, on y entre de plein fouet, sans courbette, sans façon ; parce qu’il est d’une évidence troublante malgré sa poésie : « Un jour on vient au monde, on vient. » Habile à nous mener par le bout du nez, l’homme sait aussi bien écrire. Ses phrases sont...
Thierry Guichard
novembre 1992
Le Matricule des Anges n°2
Gueules d’orage
de Jean-Pierre Cannet
On m’agresse dans mon sommeil, on me souffle dans les narines, moi qui gîtais peinard et épongeais de vertigineuses fatigues.« Dès les premières lignes du recueil, nous sommes prévenus de ce qui nous attend : l’écriture de Cannet, telle la vipère du Jardin d’été va se glisser en nous, rendant l’impalpable à sa vivante brûlure. On sort épuisé de cette lecture, broyé d’être à la fois Loiche qui crève étouffé sous son arbre, le lutteur et sa pierre, le pépé qui n’en finit pas de mourir et tous les autres aussi. On rit, on pleure, on en veut à l’auteur de nous rappeler à toutes nos morts. Pas...
décembre 1994
Le Matricule des Anges n°6