auteur Jean-Pierre Martin
Ouvrages chroniqués
Les Liaisons ferroviaires
de
Jean-Pierre Martin
2010
Dans la voiture 16 du TGV 9864 Nice-Bruxelles, Étienne Montgolfier, adepte d’une approche éthologique des comportements sexuels, observe les micro-stratégies libidinales d’un échantillon de séducteurs de tout poil. Un voyage à 300 km/h à bord d’une « grande écurie ferroviaire », avec ses allées et venues, ses arrêts en gare et son équipage engageant, voire égrillard, est l’occasion rêvée de saisir les prémices d’une aventure érotique ou amoureuse. Essayiste et romancier, Jean-Pierre Martin semble avoir pris un malin plaisir à enfermer ses cobayes de papier dans le wagon d’un train...
Eloge de l’apostat
de
Jean-Pierre Martin
2010
Inspirée de son propre parcours, l’étude de Jean-Pierre Martin livre un antidote tonique contre toute figure muséale de la fidélité.
Le serpent qui ne peut changer de peau périt. De même les esprits que l’on empêche de changer d’opinion ; ils cessent d’être esprits. » Invoquant le modèle de la mue pour tout « esprit libre », Nietzsche nous mettait en garde déjà contre l’inertie du langage, servie par le piège pernicieux de la grammaire, qui nous fait croire à la familiarité infaillible avec un substrat censé nous définir, et qui, par une sorte de contagion lexicale, loue la « fidélité à soi ». Mais existe-t-elle cette connaissance si proche, si intime, qui nous interdirait d’être surpris par notre caractère ?...
Le Livre des hontes
de
Jean-Pierre Martin
2006
Dans un essai inspiré et convaincant, Jean-Pierre Martin, spécialiste de Henri Michaux, remonte le fil de la honte qui innerve selon lui toute œuvre littéraire, en proposant des parentés souvent originales.
Nombre d’écrivains écrivent avec ce qui se dissimule en eux et qui pourtant recherche une issue à la surface des mots. Comme si cette chose intime, inavouable ne tenait jamais assez dans le corps, toujours maladroit, inhibé devant le regard d’autrui, à moins qu’elle ne tente de se dire ou de s’expliquer à la faveur d’un transbordement et d’une conversion, « le temps d’un livre », dans un nouveau corps : celui « sinon glorieux, du moins verbal » pétri dans le langage de la littérature. Pour l’essayiste Jean-Pierre Martin, la honte puisque tel est le nom de cette émotion fondamentale,...
Le Laminoir
de
Jean-Pierre Martin
Avec Le Laminoir, son premier roman, et Le Piano d’Epictète Jean-Pierre Martin entend retrouver une littérature ancrée dans le bruissement quotidien du monde.
Les lecteurs de Michaux se souviendront sans doute du nom de Jean-Pierre Martin (né en 1948), puisque José Corti publia de lui l’année passée un important essai (cf. MdA N°7) sur l’auteur de La Nuit remue. D’autres, fidèles à La N.R.F., auront découvert sous l’essayiste, professeur de lettres à Lyon, l’écrivain, puisque c’est dans ses pages que parurent différentes partie du Piano d’Epictète. C’est également un romancier qui se découvre avec Le Laminoir. Ce livre est le pan entier d’une mémoire arrachée aux enthousiasmes et à la fièvre de 68. Tout part du jeune Simon, touché par la vision...
Le Piano d’Epictète
de
Jean-Pierre Martin
Avec Le Laminoir, son premier roman, et Le Piano d’Epictète Jean-Pierre Martin entend retrouver une littérature ancrée dans le bruissement quotidien du monde.
Les lecteurs de Michaux se souviendront sans doute du nom de Jean-Pierre Martin (né en 1948), puisque José Corti publia de lui l’année passée un important essai (cf. MdA N°7) sur l’auteur de La Nuit remue. D’autres, fidèles à La N.R.F., auront découvert sous l’essayiste, professeur de lettres à Lyon, l’écrivain, puisque c’est dans ses pages que parurent différentes partie du Piano d’Epictète. C’est également un romancier qui se découvre avec Le Laminoir. Ce livre est le pan entier d’une mémoire arrachée aux enthousiasmes et à la fièvre de 68. Tout part du jeune Simon, touché par la vision...
Henri Michaux : Ecritures de soi, expatriations
de
Jean-Pierre Martin
1994
Explorer l’évolution de Michaux dans le temps, dans ses ruptures poétiques, dans son itinéraire spirituel : Jean-Pierre Martin définit ainsi sa lecture de l’œuvre de Michaux, divergeant des analyses thématiques existantes. Deux voies parcourues : « Ecritures de soi », pour les multiples facettes de son identité et « Expatriations » pour ses exils poétiques et géographiques. L’analyse est enrichie et éclairée par des lectures comparées émaillant l’ensemble du texte : influences directes (Ernest Hello, Lautréamont, Théodore Ribot), ou auteurs de la mémoire collective (Kafka, Beckett),...