auteur Julien Blaine
A propos
Sortie de scène
C’est en « pleine forme » que Julien Blaine dit ses adieux à la performance. À l’occasion de la sortie d’un livre monumental qui revient sur plus de quarante ans d’actions et de militantisme. Propos d’un homme debout.
Si l’on peut encore lire Julien Blaine, si l’on peut toujours aller l’entendre pour des lectures « sèches », la perf., c’est fini. Bye-bye la perf. est un livre bilan qui mêle de nombreux documents. Un cd et un dvd. Des photographies prises lors d’actions. Des textes écrits pour ses performances. Des brouillons. Des notes autour de cet arrêt. Une foule de dossiers et tracts. Un livre gigogne qui, à sa manière, poursuit ce propos de l’auteur : « Je fais des expos pour publier des livres des livres non pas des catalogues. Le livre dans l’espace donne le livre dans le livre. »
En cet...
Blaine en action
Julien Blaine aime à laisser des traces. Les siennes, celles de sa famille, ses tribus, tous les courants d’avant-garde qu’il croise depuis plus d’une quarantaine d’années de Cobra, en passant par Fluxus jusqu’à Poésie action. À l’instar de son travail poétique, il utilise toutes les techniques (détournement d’images, montages visuels), tous les matériaux (BD, multimédia) et surtout un lieu,...
Le sorcier de Venabren
Les livres -il en propose deux ces temps-ci- ont du mal à contenir Julien Blaine : une carcasse, une voix, une manière d’éructer, d’occuper l’espace, une volonté de changement.
Humilié, mais pas désespéré : ainsi se présente l’ouragan Blaine. Humilié par l’injustice du monde, la confiscation des cultures au nom d’un ordre mondial qu’il accuse d’être à la solde de l’administration américaine. Humilié par la place laissée au poète, le dernier des nègres, ce sorcier nomade et protéiforme, né en 1942 à Rognac près de l’étang de Berre, chamanise près de là en son antre...
Ouvrages chroniqués
Cours minimal sur la poésie contemporaine
de
Julien Blaine
2009
Un cours ? On ne s’attendait guère à trouver le nom de Julien Blaine dans un tel contexte, et encore moins sous une enseigne abritant un espace d’expression des voix nouvelles, et non point une chaire de savoir quelconque. Devant les couleurs eau-de-rose de la couverture ornée d’une coquette frisette, le lecteur désorienté conclut à l’ironie. D’autant que le sous-titre, rien qu’en son énoncé, enfonce le clou : « Manuel à l’usage des étudiants des facultés de lettres et ceux des écoles des beaux-arts ». Il doit y avoir du second degré, forcément, se dit-on. Puis, non. La quatrième de...
Les Cahiers de la 5e feuille N°2
de
Julien Blaine
2003
La Cinquième Feuille, publié aux éditions Nèpe il y a quelques années, présentait le travail poétique de Julien Blaine réalisé à Périgueux autour de l’art préhistorique (cf. Lmda N°30). Cet ouvrage comme les précédents associait forme et fond, arts plastiques (images, compositions, photos, sculptures), poèmes, lettrage, calligraphie, insertions scientifiques, correspondance, performances, etc. L’ensemble révélait un caractère incantatoire, magique. L’œil se transformait en poisson, le poisson en feuille, la feuille en vulve. Cette dernière apparaissant comme le pendant féminin des mains...
La Fin de la chasse
de
Julien Blaine
En deux recueils protéiformes, Julien Blaine traque les secrets sans vouloir les percer. Une quête qui permet d’embrasser toutes les civilisations.
Inlassablement montrer, démontrer, démonter, remonter dans l’errance, tel est le travail vital, le sacerdoce (ça sert d’os ?) du poète Julien Blaine, toujours fidèle en cela aux préceptes du mouvement CoBrA (de Copenhague, Bruxelles, Amsterdam, mouvement artistique à la brève existence organisée de 1948 à 1951 et qui exalte la création spontanée -arts populaires, bruts, primitifs, naïfs, dessins d’enfants, d’aliénés-, le mélange aux frontières des arts face à l’art estampillé officiel). Si son antre, sa tanière se situe à Ventabren entre Aix-en-Provence et Marseille, il traque à travers...
La Cinquième Feuille
de
Julien Blaine
En deux recueils protéiformes, Julien Blaine traque les secrets sans vouloir les percer. Une quête qui permet d’embrasser toutes les civilisations.
Inlassablement montrer, démontrer, démonter, remonter dans l’errance, tel est le travail vital, le sacerdoce (ça sert d’os ?) du poète Julien Blaine, toujours fidèle en cela aux préceptes du mouvement CoBrA (de Copenhague, Bruxelles, Amsterdam, mouvement artistique à la brève existence organisée de 1948 à 1951 et qui exalte la création spontanée -arts populaires, bruts, primitifs, naïfs, dessins d’enfants, d’aliénés-, le mélange aux frontières des arts face à l’art estampillé officiel). Si son antre, sa tanière se situe à Ventabren entre Aix-en-Provence et Marseille, il traque à travers...