auteur Julio Cortázar
A propos
Le chant du signe
Intrigante et touchante, une dernière traversée guidée mais accidentée des périphéries de l’œuvre de Cortázar.
Il mourut l’année où est paru ce livre (1984), livre ultime s’il en est, tant il est vrai que Julio Cortázar y a travaillé comme on le fait (imaginons) avec un testament, avec soin, tension et recul extrêmes. Volume étonnant, entonnoir du passé et du présent, il regroupe des textes - « des péomes et des prosemes » ou encore des « méopes » - inédits (sauf revues), ou bien ayant fait l’objet d’une édition par l’auteur artisanale et ludique « connue de rares souris ». Ces « papiers accumulés au long de quatre décades quatre » (i.e. 44 ans ?), seul le principe de la liberté créatrice les...
Nuits d’exil
Objet littéraire non identifié, Marelle de Julio Cortázar compose un somptueux labyrinthe pour mieux perdre son lecteur.
Plutôt que d’en entreprendre trop vite la lecture, mieux vaut s’accorder le temps de le visiter, comme pour voir d’abord comment il est fait et tenter de se l’approprier. Nous découvrons ainsi qu’il compte 155 chapitres (et selon Cortázar des « morceaux »), distribués sur trois sections, successivement intitulées : « De l’autre côté », « De ce côté-ci », et « De tous les côtés », cette...
Ouvrage chroniqué
Rien pour Pehuajo, Adieu Robinson
de
Julio Cortázar
2001
Personnage multiple, un peu belge de naissance, énormément latino-américain par la nationalité de ses parents argentins et par son engagement politique autour de Cuba et du Nicaragua, français par sa culture et sa naturalisation, Julio Cortazar (1914-1984) est surtout connu pour ses romans et ses nouvelles. Les deux pièces traduites dans cet ouvrage (sur les cinq qu’il a écrites) ont été rédigées respectivement en 1950 (Rien pour Pehaujo ) et en 1977. Très différentes dans leur facture, toutes deux sont animées d’une même vitalité et d’un grand sens de l’ humour.Dans Rien pour Péhuajo,...