auteur Kââ
Ouvrages chroniqués
Il ne faut pas déclencher les puissances nocturnes et bestiales
de
Kââ
2018
Dans le roman noir, tous les chats sont gris. Le bien, le mal ? Ils se confondent. Quant à la morale, pff, on s’assoit dessus. Ce polar, écrit en 1985 par Pascal Marignac (1945-2002), alias Kââ, l’illustre à merveille à travers une « merdique et dangereuse histoire », selon le constat que fait le héros (sans nom), un truand qui mène grand train quand bien sûr il n’est pas, comme ici, dans les embrouilles, lancé qu’il est dans une croisade personnelle pour venger… un flic. Kââ, dont La Princesse de Crève a précédemment été rééditée dans cette même collection, est une signature originale...
Le Marteau
de
Kââ
Dans la production de Kââ / Corsélien (quatorze romans depuis 1984 : dix, sous le nom de Kââ dans les collections Spécial Police puis Crime Fleuve Noir, quatre sous le nom de Corsélien dans la collection Gore), il y a deux types de héros. D’abord le « nameless » de La Princesse de Crève ou encore de Mental. Très professionnel et très individualiste, il sévit en gardant ses distances avec le Milieu dans l’Europe entière. Sans doute le truand le plus cultivé de l’histoire du roman policier. Hégélien, comme son créateur. Ensuite, le médecin de Bruit crissant du rasoir sur les os, le prof...