auteur Magnus Mills
Ouvrages chroniqués
Sur le départ
de
Magnus Mills
Dans la série télévisée anglaise des années 70 Le Prisonnier, l’acteur et producteur Patrick McGoohan ne parvenait jamais à s’échapper d’un univers faussement courtois aussi policier que kitch. Pareil pour le narrateur de ce roman inédit, qui en route pour l’Inde, s’arrête quelque temps dans un camping de la campagne anglaise et finit par ne jamais en repartir. Ici, aussi, la courtoisie domine, si bien que le héros ne va pas tarder à s’empêtrer dans un écheveau de relations sociales qui vont faire de lui un prisonnier sans chaîne, débiteur de toute une collectivité villageoise, un esclave...
Retenir les bêtes
de
Magnus Mills
2000
On nous dit que le quadragénaire britannique Magnus Mills fut conducteur de bus à Londres. Est-ce un appât ? Ex-prolétaire, il pourrait intégrer le rang des artistes sociaux anglais mais à défaut de décrire précisément l’âpre réalité sociale du post-thatcherisme, Magnus Mills donne dans la fable et dans l’humour gris. Ce serait une variante de l’humour noir pince-sans-rire, un humour appliqué à la société libérale évanouie, à des personnages sans pesanteur. De la vacuité des vies comme conséquence du marasme économique.
Retenir les bêtes. Il faut prendre ce titre avec toute son ironie....