auteur Marcel Jouhandeau
Ouvrages chroniqués
Correspondance 1921-1968
de
Marcel Jouhandeau
,
Jean Paulhan
2012
De la passion de se raconter à l’exercice rigoureux de l’esprit, c’est l’inconfort voluptueux de la vie et de l’écriture qui sous-tend la correspondance Jouhandeau-Paulhan.
À lire le choix de lettres – 904 parmi les 2918 conservées – que s’échangèrent Jean Paulhan et Marcel Jouhandeau de 1921 à 1968, on mesure ce que l’histoire littéraire est en train de perdre au naufrage de la correspondance. Deux hommes, deux amis, ici, se livrent, l’un qui conjugue la liberté dans le plaisir à l’appétit mystique, l’autre qui est le capitaine de la NRF, qui tend alors à se confondre avec la littérature.
Quand débute cette correspondance, Jouhandeau (1888-1979) a 33 ans et vient de publier son premier livre, La Jeunesse de Théophile. Paulhan (1884-1968), lui, a 37 ans et...
Correspondance (1923-1977)
de
Marcel Jouhandeau
,
Michel Leiris
2021
Voué à la double observation des sociétés humaines et de sa nature intime, Michel Leiris a composé un territoire littéraire balisé par la confession et les jeux de l’esprit. Entre abandon et réserve…
Contemporain de Raymond Roussel, des surréalistes et d’Artaud, proche de Georges Bataille, Michel Leiris (1901-1990) a traversé un siècle en s’interrogeant sur l’Homme et sur la Lettre. Ethnologue et écrivain, essayiste et prosateur, il a laissé un journal important, des mémoires qui ne peuvent être réduites à la simple notion de « souvenir » et des livres jouant de la langue à l’instar de ceux que tressèrent Ponge, Tardieu ou Queneau. Glossaire j’y serre mes gloses est, avec L’Afrique fantôme et L’Âge d’homme de ces titres qui ont marqué le siècle dernier et ne cessent d’interroger...
Le Moi-même
de
Marcel Jouhandeau
Si certains paraissent encore réticents à admettre la complaisance narcissique qui transparaît dans la majorité des écrits de Marcel Jouhandeau, voici un petit recueil qui pourrait bien leur ôter un dernier doute. Le Moi-même qui vient de paraître chez Actes Sud rassemble cinquante photographies de l’écrivain prises par Daniel Wallard à la fin des années 60 et au début des années 70.
Après Gide, Malraux et Aragon, l’auteur des Chroniques maritales et de l’Eloge de la volupté s’est livré à un jeu de miroir entre une subjectivité extérieure et la sienne qui n’est pas sans lui déplaire :...