auteur Marianne Bourgeois
Ouvrage chroniqué
La Vérité, c’est d’abord que j’ai mal à la tête
de
Marianne Bourgeois
L’argument du récit est fort mince : la narratrice croit se reconnaître dans le personnage d’un roman. Elle n’a rien à voir avec la vieille archiviste décrite dans le livre, mais elle se persuade que l’auteur (qui ne la connaît pas !) l’a noircie à dessein. Alors, comme le Pilate de Boulgakov, elle est prise d’un violent mal de tête. Il ne la quittera qu’à la dernière page de son récit, lorsqu’elle découvrira que le personnage du roman porte le nom d’un être réel et n’est donc pas elle. Entre-temps, tout en remontant la rue Vieille-du-Temple, elle aura évoqué dans un long monologue...