auteur Max Ernst
A propos
Monstres parfaits
De la colle, des ciseaux et des romans feuilletons pour enterrer le vieux monde : réédition d’une grande œuvre de Max Ernst.
Valentine Hugo raconte avoir été souvent réveillée, en août 1933, dans le château de la duchesse de Gramont, par « un bruit bizarre et assez régulier » provenant d’une chambre voisine : « Dans cette chambre était Max Ernst. Par la porte fermée, un petit claquement métallique résonnait sèchement. Je ne comprenais pas, mais je compris le jour où, feuilletant un gros livre en très mauvais état pris dans une bibliothèque, c’était Le Paradis perdu avec les grandes images de Gustave Doré, je m’aperçus que les gravures étaient pour la plupart détachées et de grands morceaux découpés. Max...