auteur Michael Köhlmeier
Ouvrages chroniqués
Idylle avec chien qui se noie
de
Michael Köhlmeier
2011
Cela aurait pu être une petite histoire sans prétention, mais la sensibilité et l’art littéraire de Michael Köhlmeier donnent à ce court récit l’intensité d’une parabole.
Malgré le mot « roman » qui figure sur la couverture, on identifie clairement Michael Köhlmeier, l’écrivain autrichien né en 1949 et ici narrateur, son épouse Monika Helfer, elle-même écrivain, leurs enfants, parmi lesquels Paula, jeune romancière (dont le recueil de nouvelles Maramba - non encore traduit en français - témoignait du talent prometteur) morte accidentellement dans sa 21ème année au cours d’une banale randonnée en montagne. Mort tragique et absurde qui fut un véritable écroulement d’existence pour ce couple uni malgré la ligne de faille du chagrin, reclus dans un petit...
Manger ou être mangé
de
Michael Köhlmeier
2017
Dis-moi qui te mange, je te dirai qui tu es. Ce pourrait être une formule appropriée pour résumer l’impitoyable logique de la chaîne alimentaire. Le titre de cette fiction, quatrième livre traduit de l’Autrichien Michael Köhlmeier (né en 49) après Ta Chambre à moi, Idylle avec chien qui se noie et Deux messieurs sur la plage, illustre assez bien ce principe nourricier. En lisant cette fable aussi « loufoque que cruelle » (suivant les mots, très justes, de l’éditeur) qui met en scène chien, lapin, ours, loup, renard et cochon, difficile de ne pas penser à La Ferme des animaux. L’apologue...
Deux messieurs sur la plage
de
Michael Köhlmeier
2015
En 1931, la carrière politique de Churchill est à bout de souffle. Il est brouillé avec le parti conservateur, et se fait faucher par une voiture en traversant la Cinquième Avenue à New York. Certains journaux l’enterrent, d’autres le déclarent handicapé à vie. À son chevet surgit un homme que personne n’attend. Cet homme vient de réaliser Les Lumières de la ville, il est en pleine tournée triomphale : Charlie Chaplin. Le réalisateur a noué des relations très particulières avec Churchill, qui n’ont rien à voir avec le cinéma ou avec la politique, mais avec « le chien noir ». C’est ainsi...