auteur Michéa Jacobi
Ouvrages chroniqués
Lectrices et caetera
de
Michéa Jacobi
2021
Michéa Jacobi nous donne à lire des histoires
de lectrices et de lecteurs… de livres, et aussi d’autres choses. Si Lectrices et cætera pose bien la question de savoir s’il existe une « lecture féminine » et une « masculine », son auteur y répond ainsi, qui nous rassure : « Le sexe n’a rien à voir à l’affaire : lectures féminines et lectures masculines sont à la disposition de tous ». Ce faisant, il prend toutefois malicieusement le parti de la légèreté féminine contre la pesanteur masculine, soit celui de cette grande lectrice de « romans lestes » qu’était pour Sartre sa mémé, qui disait « Glissez, mortels, n’appuyez pas ! » contre son austère et très sérieux pépé : lui tout autant grand lecteur,...
de lectrices et de lecteurs… de livres, et aussi d’autres choses. Si Lectrices et cætera pose bien la question de savoir s’il existe une « lecture féminine » et une « masculine », son auteur y répond ainsi, qui nous rassure : « Le sexe n’a rien à voir à l’affaire : lectures féminines et lectures masculines sont à la disposition de tous ». Ce faisant, il prend toutefois malicieusement le parti de la légèreté féminine contre la pesanteur masculine, soit celui de cette grande lectrice de « romans lestes » qu’était pour Sartre sa mémé, qui disait « Glissez, mortels, n’appuyez pas ! » contre son austère et très sérieux pépé : lui tout autant grand lecteur,...
Walking Class Heroes
de
Michéa Jacobi
2012
Voilà une belle idée : réunir vingt-six biographies de marcheurs. On ne sera pas étonné d’y trouver Alexandra David Neil, parcourant les hauteurs du Tibet, ou Ibn Battûta qui balisa le Moyen-Orient jusqu’à l’Inde, ou encore Hearn Samuel qui, à la fin du XVIIIe siècle, fatigua les neiges de la baie d’Hudson. Plus insolite est la présence, finalement fort justifiée, de Neil Armstrong qui posa ses empreintes sur la lune, de Bashô, marchant haïkus au bord des lèvres, d’Empédocle qui jeta ses pieds dans un volcan, ou de la comédienne Magali Noël qui déambula en usant du « balancement de ses...
Jouir : Vingt-six vies consacrées à cet art
de
Michéa Jacobi
2018
Jouir, par quel que moyen que ce soit, est-ce un art ? Michéa Jacobi part du principe que oui et il signe vingt-six portraits, plus ou moins fouillés, d’hommes et
de femmes dont les vies valent leçons. Certaines très éloignées dans le temps (le gargantuesque Denys d’Héraclée au IVe siècle avant JC) et/ou l’espace (en Chine avec le panthéiste Yang Zhu). La galerie se visite sur le mode de l’abécédaire : on y entre avec le poète-courtisan Abû Nuwâs au temps du califat de Bagdad et l’on en sort avec Zaborowski Sigismond, anthropologue français mort dans les années 30, passé maître...
Anthony Dufraisse
novembre 2018
Le Matricule des Anges n°198
Renoncants : 26 manières de se soustraire au monde (ou de renoncer à le faire)
de
Michéa Jacobi
2016
Il aime à ce point les abécédaires, Michéa Jacobi, qu’il s’est lancé, il y a plus de dix ans, dans une entreprise un peu folle, baptisée Humanitatis elementi, consistant à rassembler 26 fois 26 vies réunies par la même obsession. Après une première série consacrée à des marcheurs – Walking Class Heroes – et une autre à ceux qui cultivèrent le goût de tout ce qui aurait dû, en principe, leur rester étranger – Xénophiles –, les éditions de La Bibliothèque nous offrent un nouvel ensemble regroupant 26 vies d’hommes ou de femmes qui ont choisi un jour de renoncer.
À l’image des vidas créées...
Richard Blin
janvier 2017
Le Matricule des Anges n°179
Xénophiles
de
Michéa Jacobi
2015
Deuxième série publiée d’un ensemble de 676 biographies (26x26), Xénophiles regroupe, cernées dans leurs singularités, 26 vies de personnages célèbres ou pas qui choisirent de fréquenter un univers qui aurait dû leur rester inconnu ou étranger. Mais c’est justement cette « étrangeté » qui les attire, cette altérité qu’ils aiment. Là où le xénophobe prend peur, le xénophile entre en sympathie, fait de l’autre la source de savoirs et de saveurs.
Des vies brèves sur le modèle de celles que rédigea John Aubrey (1625-1697), un homme que la vie des autres « dispensait de chercher plus avant...