auteur Michèle Cohen-Halimi
Ouvrages chroniqués
Les Grandeurs intensives, chapitre deux
de
Michèle Cohen-Halimi
2022
Deux livres de lecteurs qui inventent des façons d’exposer les traces mnésiques de leurs lectures. Réflexion sur une expérience existentielle.
Les exercices de la critique sont au mieux des « test solitaire » de la lecture, pour reprendre un mot-nouage d’Emmanuel Hocquard, par lesquels c’est une herméneutique qui se construit, une analyse de l’acte même, mystérieux, magique, incroyable, du déchiffrement que la lecture semble être d’abord. Mais par cet acte, qui est passé dans sa longue histoire, de la lecture orale à celle silencieuse et solitaire, c’est aussi un déplacement de soi vers un autre espace qui se dessine. Que dit-on lorsque nous lisons de ce qui ne nous appartient pas ? Qu’entendons-nous de celui qui écrit dans les...
Je te continue ma lecture (textes réunis)
de
Francis Cohen
,
Michèle Cohen-Halimi
Entre 1972 et 1997, le poète Claude Royet-Journoud a publié une tétralogie dont l’écriture oscille entre physique mentale et abstraction du corps. Bilan d’une démarche singulière, proposé par d’autres poètes.
On ne sait pas grand-chose de Claude Royet-Journoud. En dehors de ses livres, dont les quatre volumes d’une tétralogie forment le corps principal (Le Renversement, 1972 ; La Notion d’obstacle, 1978 ; Les Objets contiennent l’infini, 1983 et Les Natures indivisibles, 1997) et de ses traductions et anthologies (entre autres, avec Emmanuel Hocquard, 21 + 1 poètes américains d’aujourd’hui, éd. Delta, 1986 et 49 + 1 nouveaux poètes américains, Éd. Royaumond, 1991). On sait qu’il fut co-fondateur et co-directeur avec Anne-Marie Albiach et Michel Couturier de la revue Siècle à Mains (1963-1970)...