auteur Mikaël Hautchamp
Ouvrage chroniqué
Pâle si la nuit
de
Mikaël Hautchamp
2002
Mikaël Hautchamp écrit comme on marche. Comme si les mots heurtés de sa prose, cadencés, comme à bout d’eux-mêmes, révélaient la difficulté qu’il y a, parfois, de mettre un pied devant l’autre. Il faut partir avec Pâle si la nuit, dans l’hypothèse même de son titre, avec l’idée qu’un corps y loge et tâche de sortir de l’épuisement. Il n’est pas d’ailleurs innocent que l’on pense, à quelques reprises, à Samuel Beckett, à Pour finir, ou Bing, par exemple. Jean-Marie Barnaud, qui préface ce volume, et à qui l’on devait aussi la publication du premier livre de Nathalie Quintane (Remarques),...