auteur Mohamed Kacimi
A propos
Le deuil du Levant
Face à l’embrasement idéologique de l’Orient, au gré des confessions de la comédienne libanaise Darina al-Joundi, la plume de l’écrivain et dramaturge Mohamed Kacimi dégoupille l’inaliénable grenade du rire.
En exergue de la préface de L’Orient après l’amour, une citation du conteur Rabbi Nahman - « Plus les temps seront durs, plus notre rire sera fort » - donne la mesure d’une épopée littéraire à taille humaine. Enfant algérien qui n’a pas « connu d’aubes », Mohamed Kacimi entraîne le lecteur au rebours d’un itinéraire que ponctuent, entre autres, l’indépendance algérienne, le « redressement révolutionnaire » de Boumédiène en 65, la première guerre du Golfe et le conflit israélo-palestinien. De son enfance hantée par le charisme d’un grand-père cheikh et la « psalmodie incessante du verbe...