auteur Nicholson Baker
Ouvrages chroniqués
Human smoke
de
Nicholson Baker
2009
Curieuse entreprise : voici près de 500 pages de fragments (leur longueur varie de quelques lignes à une page) prélevés dans la presse, les documents officiels, les mémoires ou les journaux intimes, et présentés ici dans le simple ordre chronologique, de 1914 au 31 décembre 1941 - mais principalement à partir de 1939 - sans que l’on sache, sans que l’on puisse percevoir la part de réécriture, de mise en forme de l’auteur (seules quelques touches d’ironie sont parfois perceptibles). Le propos de cette paradoxale anthologie ? Dénoncer la chute progressive de l’ensemble des belligérants dans...
Taille des pensées
de
Nicholson Baker
2004
Observateur attentif, Nicholson Baker appréhende le quotidien par le fil du négligeable ou de l’infime. La preuve par deux livres érudits.
Dans « Le projecteur », l’un des textes qui constituent le recueil La Taille des pensées, Nicholson Baker évoque le raccourcissement que subit la pellicule lorsqu’elle est manipulée par le projectionniste : il coupe un morceau de chacune des bobines du film avant leur assemblage par collure. « Dans l’opération, chaque bobine perd au moins un photogramme. Plus le film voyage de cinéma en cinéma, plus il raccourcit. » De peu, certes, mais l’érosion est inéluctable. Comme l’est celle que subissent les jours de Raphaël, le héros du roman de Balzac, La Peau de chagrin : à chaque souhait...
Le Point d’orgue
de
Nicholson Baker
Le Point d’orgue est le lieu du temps arrêté, celui pù tout est permis. Nicholson Baker n’en voit qu’une seule utilité : l’érotisme.
Si on osait, on placerait Nicholson Baker entre Saint Jean et Calaferte, le premier débutant son Evangile par « Au commencement était le Verbe » et le second, dans Septentrion, par les mêmes mots, substituant tout de même (et là réside sa force) le terme verbe par celui de sexe. Baker serait en quelque sorte le chaînon manquant, celui qui tisse entre le verbe et le sexe une relation si forte qu’elle en devient osmose.Vox, son précédent roman, relatait déjà un dialogue érotique entre un homme et une femme inconnus l’un de l’autre par le biais du téléphone rose. De la puissance du mot sur...
Le Point d’orgue
de
Nicholson Baker
1998
Le Point d’orgue est le lieu du temps arrêté, celui pù tout est permis. Nicholson Baker n’en voit qu’une seule utilité : l’érotisme.
Si on osait, on placerait Nicholson Baker entre Saint Jean et Calaferte, le premier débutant son Evangile par « Au commencement était le Verbe » et le second, dans Septentrion, par les mêmes mots, substituant tout de même (et là réside sa force) le terme verbe par celui de sexe. Baker serait en quelque sorte le chaînon manquant, celui qui tisse entre le verbe et le sexe une relation si forte qu’elle en devient osmose.Vox, son précédent roman, relatait déjà un dialogue érotique entre un homme et une femme inconnus l’un de l’autre par le biais du téléphone rose. De la puissance du mot sur...