auteur Péter Nádas
Ouvrages chroniqués
Histoires parallèles
de
Péter Nádas
2012
Histoires parallèles, de Péter Nádas
Les aliments absorbés (…) sont une charge pour l’organisme. La transformation accomplie, c’est alors qu’ils deviennent de la force et du sang. Procédons de même pour les nourritures de l’esprit. (…) Digérons la matière : autrement elle passera dans notre mémoire, non dans notre intelligence. Adhérons cordialement à ces pensées d’autrui et sachons les faire nôtres, afin d’unifier cent éléments divers, comme l’addition fait des nombres isolés un nombre unique et comprenant dans un total unique des totaux petits et inégaux entre eux. Voilà comment doit travailler notre esprit :...
Almanach
de
Péter Nádas
2019
Almanach de Péter Nadas
Traduit du hongrois par Marc Martin, Phébus, 336 pages, 22 €
Ce n’est pas un journal, ce n’est pas un essai, mais un Almanach, publié en 1989 à Budapest. Certes pas un almanach pour jardiniers, un calendrier des phénomènes astrologiques et météorologies, nourri de conseils botaniques, mais une météorologie de son concepteur. De mois en mois, la méditation se confronte au temps et à la mort à venir, attachée à mettre en ordre des souvenirs et à l’examen du présent. Écrivant comme Montaigne « à sauts et à gambades », Péter Nadas se fait entomologiste des...
La Mort seul à seul
de
Péter Nádas
2004
Dix ans après, Péter Nádas revient sur sa mort clinique. Le livre d’une vie à la frontière des ténèbres et de la lumière.
Comme Péter Esterházy et Imre Kertész, Péter Nádas est un véritable monstre sacré de la littérature hongroise. Son Livre de mémoires, fruit de onze années de travail, lui a valu notamment d’être comparé à Thomas Mann, Musil ou Proust. Le prix Franz Kafka lui a été décerné en 2003 « pour l’ensemble d’une Ïuvre marquée par l’humanisme et la tolérance ». Il s’en est fallu de peu néanmoins pour que tout s’achève brutalement il y a une dizaine d’années. La Mort seul à seul est en effet le récit de sa mort clinique suite à un infarctus du myocarde. À 51 ans, Péter Nádas peut alors se prétendre...