auteur Philippe Claudel
Ouvrages chroniqués
Les Âmes grises
de
Philippe Claudel
2003
Entre innocence et culpabilité, explication et expiation, Philippe Claudel explore la face cachée de nos vies.
Insatiable la passion du concret, chez Philippe Claudel, une passion pour la vie, pour ces successions de moments de sang ou de grâce qui la font et la défont. Depuis Meuse l’oubli (1999) en passant par Quelques-uns des cent regrets, J’abandonne et Les Petites Mécaniques (Prix Goncourt de la Nouvelle 2003), il s’attache à regarder cette réalité en face. Avec une sorte de perception aussi intuitive qu’animale, c’est le filigrane du vivant qu’il met à nu, tous ces petits riens qui décident de l’amour ou de la mort, du bonheur ou du malheur, et qui donnent ou ôtent à une existence sa lumière...
Le Café de l’Excelsior
de
Philippe Claudel
1999
Philippe Claudel, remarqué il y a peu pour Meuse l’oubli chez Balland, livre un touchant petit roman, discret, mélancolique. Un bistro, « enclave oubliée » par l’étau de nos sociétés surveillées, est le théâtre de l’enfance heureuse d’un garçon, en compagnie du tenancier, son grand-père. Un cercle s’est formé : on y boit sec, entre habitués, tentant d’éponger les blessures de chacun qui ne se disent mais que l’enfant pressent. Dans une prose nette, polie comme un zinc par le temps, Philippe Claudel rend bien la poésie des assommoirs qui sont autant un lieu d’oubli qu’un petit paradis vu...