auteur Régis Clinquart
Ouvrage chroniqué
Apologie de la viande
de
Régis Clinquart
Le sexe et la déchéance font souvent bon ménage en littérature, sanctifiés par la transgression. C’est ici presque le cas, dommage que l’immaturité de ce jeune auteur voile la franchise de son entreprise. Le narrateur d’Apologie de la viande est l’antihéros d’un amour perdu. Abandonné par sa petite copine, il dévide sa pelote de douleur avec le réalisme d’un condamné. Trois ans de solitude castratrice, de tentatives de suicide, d’impétueuses beuveries, de souvenirs obsédants. Trois ans durant lesquels il comble le vide du quotidien en fouillant avec avidité les profondeurs féminines et en...