auteur Silvia Baron Supervielle
A propos
Silvia Baron Supervielle : le chant d'une âme
Traductrice, entre autres, de Fernandez, Juarroz, Borges et Wilcock, l’argentine Silvie Baron Supervielle écrit en français depuis trente ans. Une oeuvre d’un dépouillement et d’une ferveur uniques.
Il n’a jamais rencontré personne. Depuis toujours il est seul et cela lui semble naturel. Pourtant, il a l’impression d’avoir connu quelqu’un, il y a très longtemps, il ne sait pas qui ni quand, peut-être était-ce en rêve : quelqu’un qui lui laissait croire qu’il lui ressemblait. » (La Frontière, Corti 1995).
Dans une écriture très dépouillée, Silvia Baron Supervielle, née à Buenos Aires en 1934, poursuit depuis une trentaine d’années une œuvre inspirée de l’âme humaine dont seule peut révéler l’image.
Deux nouveautés témoignent de cette quête qui ne prend racine dans aucun concept ni...
Ouvrages chroniqués
La Forme intermédiaire
de
Silvia Baron Supervielle
2006
De Silvia Baron Supervielle, on peut dire qu’elle n’en est pas à ses premiers faits d’armes. Depuis son arrivée à Paris en 1961 et la publication de ses premiers poèmes en 1973 dans la revue Les Lettres Nouvelles de Maurice Nadeau, on compte dans sa bibliographie pas moins de neufs recueils de poèmes, six récits et romans, des nouvelles et plus d’une quinzaine de traductions. Écrivain prolixe donc, mais aussi polyvalent comme le prouvent ces incessants allers-retours entre les disciplines et les langues. C’est que son origine la confronte très tôt à l’épreuve du double, elle qui est née à...
Le Livre du Retour
de
Silvia Baron Supervielle
1993
Née en Argentine, mais française d’origine, Silvia Baron Supervielle avec Le Livre du retour, raconte la quête d’un voyage impossible. Ecriture poétique et déliée pour un long périple.
La quête de soi-même. Les mots de l’é-perdue sont restés sur un rivage, au bord d’un fossé où s’est engouffrée la mer, et la distance s’est brusquement creusée entre elle et « nous ». « La mer organise notre lumière : elle est notre centre, notre industrie, notre voyage. Elle nous a été accordée en substitution. Puisqu’il ne nous est plus permis de voir, un miroir a été répandu à nos pieds ».
L’inconnue part pour reprendre forme, aborder le rivage du départ, avec l’idée d’un domicile. A quoi ressemble-t-il ?, s’interroge-t-elle, en consultant la surface miroitante qui l’en a éloignée. A...