auteur Vincent Wackenheim
Ouvrages chroniqués
Joseph Kaspar Sattler ou la tentation de l’os
de
Vincent Wackenheim
2016
Alors que s’ouvre l’exposition « L’Imaginaire macabre dans les arts graphiques » au Palais Rohan de Strasbourg, Vincent Wackenheim consacre une superbe monographie au graveur munichois Joseph Kaspar Sattler (1867-1931), auteur de l’une des plus étonnantes danses macabres modernes. Professeur un temps aux Beaux-Arts dans la capitale alsacienne, cet artiste passionné par les figures médiévales proposa en 1894 seize images sur le thème de la totendanz qu’il renouvelait. Intitulant ses planches avec assez d’esprit (« Piqûre de ver »), il s’inspira des imagiers médiévaux au point de passer...
Éric Dussert
juin 2016
Le Matricule des Anges n°174
La Perte d’une chance
de
Vincent Wackenheim
2003
Interné à perpétuité, un homme écrit de bien étranges lettres. Ou comment terminer sa vie par le souvenir de poussins rôtis. Un désopilant récit de Vincent Wackenheim.
La Perte d’une chance, deuxième livre de Vincent Wackenheim, propose 89 lettres -fictives, nous précise son auteur- d’un certain Maximilien Schnug. L’affaire pourrait s’arrêter là et ouvrir, pour ce bref récit épistolaire, tous les possibles. Mais La Perte d’une chance, comme d’ailleurs le Voyage en Allemagne (Deyrolle/Verdier, 1996), où se tissait déjà, sur le fond d’une relation entre un traducteur et un écrivain, les rapports complexes de la filiation et de la paternité, a un arrière-fond assez intrigant pour être, par l’auteur lui-même, relevé en une note finale de quelques...
Le Voyage en Allemagne
de
Vincent Wackenheim
En plaçant une citation tirée du Neveu de Wittgenstein de Thomas Bernhard en exergue de son premier roman (au côté de Kafka et Paulhan), Vincent Wackenheim place d’emblée son récit sous la figure de commandeur autrichien. Certes, il est plutôt question de l’Allemagne que de l’Autriche, mais on notera de nombreuses similitudes entre l’écrivain Arnold Köbler autour de qui tourne tout le roman et l’ermite de Salzbourg. Surtout, la phrase de Vincent Wackenheim épouse musicalement celle de Thomas Bernhard, avec ces sortes de ressassements qui viennent l’alimenter. On échappe donc, de par la...