auteur Yorgos Ioannou
Ouvrages chroniqués
Le Seul héritage
de
Yorgos Ioannou
2020
Michel Volkovitch et Hélène Zervas nous apportent le recueil de textes courts du Grec Yórgos Ioánnou (1927-1985) qui manquait encore à sa trilogie : On a sa fierté (1964), Le Sarcophage (Le Miel des anges, 2018) et Le Seul Héritage (id., 2020). À la fois journal et recueil de proses courtes, l’ensemble des formidables nouvelles de cet étonnant Grec peut prendre sa place légitime dans les lettres du siècle dernier pour les lecteurs francophones. Sous des allures simples mais non exemptes de fièvres et d’ombres, Ioánnou y dit aussi nettement qu’il le peut la solitude, les amours et les...
Le Seul héritage
de
Yorgos Ioannou
2007
Vaste entreprise d’autobiographie mélancolique à peine fictionnée, l’œuvre du Grec Yòrgos Ioànnou se compose de récits et nouvelles qui le placent parmi les plus grands auteurs grecs du siècle dernier. Né en 1927, décédé en 1985, son existence fut relativement courte, et c’est ici Le Seul Héritage de ses aïeux mâles tous morts entre cinquante et soixante ans. Inspiré et sensible, il fut un artiste subtil au parcours compliqué de guerre et de secret – son homosexualité n’était pas exprimable –, avec, pour viatique, la littérature, un ressort qu’il n’exploitera qu’à l’âge de 44 ans...
Le Sarcophage
de
Yorgos Ioannou
2018
Auteur remarquable du siècle dernier, Yorgos Ioannou était une sorte d’ange mélancolique. Il est né en 1927, il est mort en 1985, soit une vie assez courte occupée par la guerre, l’occupation nazie, le fascisme ambiant et toutes sortes de difficultés personnelles. Son recueil de nouvelles – qui sont en même temps des fictions et des fragments d’autobiographie, des réflexions sur la vie et des panoramas de la Grèce moderne et de ses citoyens – avait été remarqué lors de sa première parution en 1992 chez Climats, puis il avait malheureusement disparu des rayonnages malgré son extrême...
Le Seul héritage
de
Yorgos Ioannou
2007
Ces seize nouvelles sont une plongée dans la Grèce moderne, son histoire agitée et sa population diverse dont une partie connut l’exil, au moment de la Grande catastrophe de 1922. Chassée d’Asie Mineure, la vieille communauté grecque fit alors un retour forcé au pays. Dès la première nouvelle, deux jeunes couples, après être passés sous « l’œil goguenard » de la commission chargée de reloger les réfugiés, se voient ainsi proposer une ville côtière : « que feraient-ils de terres côtières ? Ils n’étaient ni pêcheurs ni caboteurs, mais maçons et menuisiers (…). Avec leur esprit...