auteur Zinaïda Hippius
Ouvrage chroniqué
Journal sous la terreur
de
Zinaïda Hippius
2006
Avec lucidité et parfois aveuglements, Zanaïda Hippius (1869-1945)
témoigne de la fin du tsarisme et l’accession au pouvoir du bolchevisme. Si l’individu accède parfois à une juste vision rétrospective de sa propre existence, il demeure démuni pour comprendre ce qui, dans le monde où il vit, advient, au-delà de lui : l’Histoire. Pasternak écrit ainsi : « Personne ne fait l’Histoire, on ne la voit pas, pas plus qu’on ne voit l’herbe pousser. » Zinaïda Hippius, dans ce volumineux Journal écrit entre août 1914 et décembre 1919, doit naviguer (seul l’exil, à la fin, lui permettra de ne pas s’y noyer) entre les flux et reflux, tempétueux souvent, de cette période – historique s’il en est – qui voit se succéder la guerre contre...
témoigne de la fin du tsarisme et l’accession au pouvoir du bolchevisme. Si l’individu accède parfois à une juste vision rétrospective de sa propre existence, il demeure démuni pour comprendre ce qui, dans le monde où il vit, advient, au-delà de lui : l’Histoire. Pasternak écrit ainsi : « Personne ne fait l’Histoire, on ne la voit pas, pas plus qu’on ne voit l’herbe pousser. » Zinaïda Hippius, dans ce volumineux Journal écrit entre août 1914 et décembre 1919, doit naviguer (seul l’exil, à la fin, lui permettra de ne pas s’y noyer) entre les flux et reflux, tempétueux souvent, de cette période – historique s’il en est – qui voit se succéder la guerre contre...