éditions Virgile
Ouvrages chroniqués
Liste alphabétique des titres
Aveux
de
Kurt Drawert
2004
Lmda N°52
Né en R.D.A. en 1956, Kurt Drawert grandit entre Berlin et Dresde. Fils d’un haut fonctionnaire de police, il s’insurge très tôt contre la société qui l’entoure et refuse d’adhérer à l’organisation de la Jeunesse communiste allemande. Dégagé de tout enrégimentement idéologique, il s’engage alors, par ses poèmes, ses pièces et ses essais à dénoncer un système moribond, dont la langue est...
La langue réfractaire
avril 2004
Le Chant très obscur de la langue (suivi de) Requiem
de
Jacques Rebotier
Lmda N°37
Musicien prodigue, loufoque dramaturge, poète peu sérieux, Jacques Rebotier fait tourner la langue sur elle-même, jusqu’à ne plus rien nous en laisser voir que le dos. Une oeuvre hallucinante où tout est renversé.
Les mots glissent, se retournent sur eux-mêmes en palindromes. Les phrases affluent dans une logique dérivante, délirante. Les mots jouent, bifurquent en calembours. Il y a du jeu entre les mots et de sérieux risques d’avalanches. Dans La Vie est courbe, Jacques Rebotier fait parler un homme dans sa baignoire, une fois que les plombs ont pété : « Les paroles sont liquides, les pensées sont...
Le chant des bananes
décembre 2001
Corneilles et autres volatiles
de
Dezsö Tandori
2001
Lmda N°38
Inconnu en France, l’écrivain hongrois Dezsö Tandori nous ouvre sa cage poétique. Une forme de murmure fraternel qui ressemble aux nuées tournoyantes des oiseaux migrateurs. Découverte.
Il est difficile de se faire une idée de l’oeuvre de Dezsö Tandori : aucun ensemble représentatif du formidable souffle de cet auteur n’a été publié en France. À l’exception, remarquable, du travail réalisé par Eva Almassy et Magali Montagné pour la revue La Treizième, en 1990 et 1998, et d’une longue présentation confiée au mensuel défunt L’Autre journal. C’est dommage, d’autant que Tandori...
Le colloque ailé
mars 2002
L' Économe
de
Geneviève Hélène
Lmda N°43
En amour, comment agir de façon différente que l’unique qu’on sait« ? L’amour ici est avant tout celui de la langue. Dans ces textes courts, denses comme poèmes, resserrés comme parties génitales de l’homme face à la mort, c’est de castration qu’il est question. Elles sont quatre, c’est la plus jeune qui parle, et on imagine le sexe de l’homme arraché à l’épluche-légumes. Les testicules...
L’Économe
mars 2003
La Forêt de Porphyre
de
Cécile Mainardi
Lmda N°27
En dehors d’un premier recueil de poèmes très confidentiel, on peut considérer La Forêt de Porphyre comme le premier livre de cette jeune poétesse, pensionnaire de la Villa Médicis il y a peu, et dont le nom a parcouru régulièrement les sommaires des revues Po&sie, Java ou Nioques. Issus de projets de performances réalisables, dans le droit fil de ce que l’on peut appeler, avec Christian...
Toute première fois
août 1999
A » (section 12)
de
Louis Zukofsky
2003
Lmda N°48
Le livre-vie du poète américain Louis Zukofsky est aujourd’hui pour moitié traduit. Plongée de langue dans une matière vivante.
D’un livre titré sobrement « A », on peut penser à juste titre qu’il a un rapport avec l’idée du commencement du langage, à l’origine d’une chose, à la totalité possible d’un monde. Louis Zukofsky, fils d’immigré juif russe, né en 1904, en fera la lettre seule d’un unique livre qui s’étend sur plus de cinquante ans (il meurt en 1978). Il en forme le projet très tôt, en 1928, dans une lettre...
Le monde selon « A »
novembre 2003
A »
de
Louis Zukofsky
2001
Lmda N°36
Pour certains, dont Jacques Roubaud, Louis Zukofsky serait le poète américain majeur du XXe siècle. « A », son oeuvre phare, fut une sorte de work in progress qu’il mena de 1928 à 1974 : un long poème épique de vingt-quatre parties et huit cents pages. Serge Gavronsky et François Dominique ont entrepris la traduction de ce monument dont ils livrent, aujourd’hui, le deuxième tome couvrant les...
Da A à Zukofsky
septembre 2001