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Le Matricule des Anges
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Le Matricule des Anges

  • Le stylo et son double

    Lmda N°251 Un livre étonnant explore les labyrinthes où s’égarent ceux qui s’emparent d’un crayon pour écrire.
    L’objet est intrigant. Deux textes, présentés tête-bêche, forment un livre à double entrée que l’on commencera au choix dans un sens ou l’autre. Mais rien, dans cet exercice de duplication, n’indique l’ordre adéquat : il y a deux couvertures, deux titres, deux codes-barres, deux pages de garde, deux textes de présentation sur les deux rabats. Mais il n’y a pas, c’est original, de nom...
  • Le Chant du genévrier

    Domaine étranger Pavane pour un pays défunt En une fresque ambitieuse et savamment construite, Regina Scheer ressuscite, de la Seconde Guerre mondiale aux années 2000, la RDA et certains de ceux qui y vécurent, jusqu’à la fin. Peut-être vous est-il arrivé, à la lecture, par exemple, de Guerre et Paix ou des Frères Karamazov, de ressentir l’utilité de dresser une liste des personnages ou un arbre généalogique, pour vous y retrouver ? Regina Scheer, à la suite des 385 pages de ce roman, s’en charge pour nous : elle nous présente « Les protagonistes », soit la douzaine de personnages principaux qui s’y croisent (nous en rencontrerons d’autres, bien sûr, plus...
  • Guerre et pluie

    Domaine français Comme une respiration d'orage Emprisonnant présent et passé dans une relation ténébreuse, Velibor Colic écrit pour débusquer les multiples visages d’une guerre qui l’obsède. Ni tout à fait autobiographie ni tout à fait roman, Guerre et pluie relève de la littérature-vie. C’est un de ces livres qui découlent de chocs reçus et d’états d’exception qui se sont noués en noyaux d’écriture, et sont devenus la source d’un légendaire intime et infini. Un « à dire » que Velibor Colić définit en disant qu’il est du roman « vécu et imaginé dans l’impossible espace entre : je ne mens pas et je me souviens ». Enchaînement de...
Chronique
En grande surface
par Pierre Mondot

Verre paradis

La libraire du bourg a reçu un exemplaire de l’ouvrage en exclusivité, début août. Elle l’a aimé et consent à le prêter à condition que ce partage demeure confidentiel. Pas un mot sur le livre avant sa sortie officielle : si cette faveur venait aux oreilles de l’éditeur, elle en prendrait pour son matricule (clin d’œil appuyé). Juré. On lira Panorama, le dernier roman de Lilia Hassaine en loucedé. Et craché, on n’en parlera à personne. Jusqu’à l’an passé, la jeune femme animait une chronique dans l’émission Quotidien sur la chaîne TMC. Sa mission consistait à « décrypter » l’actualité et...
Le Matricule des Anges n°246
Mireille Gagné

un auteur

Mireille Gagné

Chronique
Traduction

Carole Fily*

Un zèbre dans la guerre de Vladimir Vertlib Comment traduire en français un roman allemand écrit par un Russe ? C’est toujours la question que je me pose avant de commencer un texte de Vladimir Vertlib1 ; j’ai encore dans l’oreille ces mots que m’avait glissés l’éditrice en me confiant la traduction de son premier roman : « Vertlib écrit en allemand, mais c’est avant tout un conteur russe. Alors écrivez du russe. » Si L’Étrange Mémoire de Rosa Masur a souvent été qualifié de « roman russe », du fait, entre autres, que l’intrigue se déroule en Russie, cette dernière, bien que jamais nommée, est également très présente dans son...
Le Matricule des Anges n°250
  • L' Ouragan Nabokov. Journal 1958-1959

    Domaine étranger La défense Nabokov La réception de Lolita, vue par sa femme Véra. Si l’expression « l’arbre qui cache la forêt » a bien un sens, nul doute qu’elle s’applique à Vladimir Nabokov (1899-1977). Entre scandale, censure à l’encontre d’un volume confidentiel d’abord publié en anglais à Paris en 1955, chez un éditeur plus que suspect de pornographie sous le manteau – Maurice Girodias – puis devenu best-seller stratosphérique, tout conspire à faire de Lolita le roman emblématique de son auteur, auquel un Cahier de...
  • Où est mon pays ?

    Poésie Désenvenimer l'inacceptable À travers sursauts et scissures, dissonances et tâtonnements inquiets, la poésie d’André Frénaud (1907-1993) met en scène l’expérience ontologique. Une anthologie de ses poèmes longs nous donne l’occasion de la(re)découvrir. Moins répandue que celle d’un René Char ou d’un Henri Michaux, la poésie d’André Frénaud, né à Montceau-les-Mines, en 1907, ne se livre pas d’emblée. Pudique et rigoureusement syntaxée, elle est celle d’un grand mâcheur de mots qui fait entendre une vérité d’existence sous la vérité d’écriture. Entré tard en poésie, à 34 ans, retour de captivité, avec Les Rois mages, André Frénaud a une vision tragique de l’homme. Isolé au cœur de...
  • Correspondance 1968-1978

    Pierre Pachet / Georges Perros
    Histoire littéraire Zébrures d'épistole Plus que littéraire, la correspondance entre Georges Perros et Pierre Pachet montre une amitié à hauteur d’hommes. Qui découvre un jour Georges Perros (1923-1978) et ses écrits à nul autre pareils, dont les fameux Papiers collés, ne pourra plus jamais s’en détourner. Cette correspondance avec son cadet de quatorze ans Pierre Pachet (1937-2016), qui lui aussi nous manque, est une belle occasion de les retrouver, et ce grâce à Thierry Gillybœuf, impeccable transcripteur des quelque 150 lettres échangées pendant dix ans entre les deux hommes. Cette relation...
  • Déesses, je me maquille pour ne pas pleurer

    Théâtre L'invitation à la beauté De l’utérus au sacré, ou comment recréer une mythologie le temps d’un tutoriel beauté dans sa salle de bains, par Héloïse Desrivières. Déesses, je me maquille pour ne pas pleurer est une pièce déroutante, alternant trivialité, intimité féminine, et poésie pour une mise en tension onirique qui percute le lecteur. L’autrice cite, avant même le démarrage de la pièce, une poétesse renommée de langue sumérienne du XXIIIe avant J.-C., Enheduanna, grande prêtresse en Mésopotamie. Elle serait la première écrivaine de l’histoire dont on ait gardé trace. Sa poésie parle...
Intemporels
par Didier Garcia

Guerre et père

Dans ce roman posthume et autobiographique, l’Américain Moritz Thomsen (1915-1991) revient sur les deux traumatismes de sa vie. L’incipit annonce d’emblée la couleur : « Ce livre traite de mon engagement face à deux catastrophes, la Seconde Guerre mondiale et mon père ». Et Moritz Thomsen plus loin d’ajouter : « Il s’agit là des deux grandes guerres de ma vie ». Qu’il reconnaît avoir perdues. De là ce livre bicéphale, ce diptyque qui s’ouvre par un portrait à charge (et c’est encore peu dire) de la figure paternelle, entrepris à 72 ans, âge auquel d’ordinaire on paraît plutôt enclin à enterrer la hache de guerre. D’autant que son père s’était éteint dix-sept années auparavant. Les premiers chapitres nous...
Le Matricule des Anges n°199