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Le Matricule des Anges
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Le Matricule des Anges

  • Table rase ?

    Lmda N°250 Entre récit autobiographique et méditation politique, une passionnante réflexion sur l’histoire et la mémoire par Anne Roche.
    Après Exercices sur le tracé des ombres, prix Walter-Benjamin 2018, et avant Habiter l’utopie (annoncé pour l’année à venir aux éditions Chemin de ronde, qui devrait clôturer ce triptyque consacré au philosophe berlinois), Anne Roche poursuit son exploration des territoires benjaminiens avec ce singulier Terrhistoire. Titre étrange, mot-valise où se catapultent l’espace et le temps pour...
  • Hope

    Domaine étranger Fascination du vide En faisant le portrait d’une famille bourgeoise de la banlieue de New York, Hope fait le procès d’une Amérique déconnectée de toute vie intérieure. Plus glaçant que drôle. Le deuxième roman du jeune Américain Andrew Ridker (né en 1991), auquel on doit Les Altruistes (Rivages, 2019) a été salué par The New York Times selon ces termes cités en quatrième de couverture du nouvel opus : « Les personnages d’Andrew Ridker ratent leur vie dans les grandes largeurs, mais ils sont irrésistiblement attachants. » Étrange lecture d’un roman où les Greenspan issus d’une famille aisée ne ratent pas tant leur vie (ils ne...
  • Ce curieux autour des ténèbres

    Domaine français Journal d'une congélation Dans une écriture vive et dense, lyrique et provocante, F.J. Ossang dresse un autoportrait qui est aussi celui d’un monde qui ne cesse de se déréaliser. Des fragments poétiques et réflexifs, entre introspection, imprécations et visions elliptiques, comme jetés sur la page au cours de l’année 2020 dans une certaine urgence, une manière d’exorcisme, ne sauraient constituer un nouvel exemple de ce genre douteux que l’on a nommé le « journal de confinement ». Si l’annonce de la congélation momentanée de toute activité au début du mois de mars 2020 semble bien être le point de départ de la...
Chronique
En grande surface
par Pierre Mondot

Drôle d’Œdipe

On attendait l’automne pour savourer le dernier Modiano en sa bruine mais alerte, voici que soudain les sirènes de l’édition retentissent au signal d’une intrusion : un inconnu de 25 ans a vendu en deux mois ses confessions cent mille fois. La presse repère dans ce succès aussi rapide qu’imprévisible les signes d’un véritable phénomène de société. Sans surprise, le Matricule exige une enquête. Patrick attendra. Mais ça alors quel hasard et que le monde est mince puisque Panayotis Pascot (le phénomène observé) accéda à la notoriété par la même rampe que Lilia Hassaine, commentée dans...
Le Matricule des Anges n°248
Magyd Cherfi

un auteur

Magyd Cherfi

Chronique
Traduction

Antonio Werli

Horcynus Orca*, de Stefano D’Arrigo Imagine quelque chose d’aussi vaste et profond qu’un océan et aussi haut et large qu’une montagne. Et imagine encore que la seule chose excitante que tu ressens lorsque tu te retrouves devant cette énormité, c’est que tu veuilles la traverser. J’ai découvert le nom d’Horcynus Orca il y a une quinzaine d’années par un simple commentaire d’un internaute italien sur un site dont je ne me souviens plus le nom, à une époque où je m’intéressais particulièrement à la littérature italienne contemporaine. Je n’avais jamais entendu parler de ce roman ni de l’auteur, toutefois D’Arrigo était cité...
Le Matricule des Anges n°246
  • Cow-boy noir. Une autobiographie

    Domaine étranger Vies et légendes de « Deadwood Dick » Nat Love (1854-1921), ancien esclave, se réinvente par l’écriture en sujet de sa propre histoire. Un puissant récit d’émancipation. Le western est un tissu de mensonges, d’oublis, de gros arrangements avec l’Histoire : le mythe fondateur d’une nation colonisatrice, esclavagiste et génocidaire. De prolos de ranch, portant Colt sur la hanche et Stetson sur la tête, peintres, photographes et plumitifs font très tôt un cirque, comme celui de « Buffalo » Bill Cody l’exterminateur d’Indiens et de bisons, où l’on exhibait de pauvres rescapés des massacres, ensemble hommes et...
  • Où est mon pays ?

    Poésie Désenvenimer l'inacceptable À travers sursauts et scissures, dissonances et tâtonnements inquiets, la poésie d’André Frénaud (1907-1993) met en scène l’expérience ontologique. Une anthologie de ses poèmes longs nous donne l’occasion de la(re)découvrir. Moins répandue que celle d’un René Char ou d’un Henri Michaux, la poésie d’André Frénaud, né à Montceau-les-Mines, en 1907, ne se livre pas d’emblée. Pudique et rigoureusement syntaxée, elle est celle d’un grand mâcheur de mots qui fait entendre une vérité d’existence sous la vérité d’écriture. Entré tard en poésie, à 34 ans, retour de captivité, avec Les Rois mages, André Frénaud a une vision tragique de l’homme. Isolé au cœur de...
  • Pascal. Tombeau pour un ordre

    Poches Entre grâce et néant Vouloir lire les Pensées de Pascal en évitant le vertige, c’est vouloir lire autre chose que les Pensées. Marianne Alphant en fait l’expérience au fil d’une lecture aventureuse tout en rapport d’écoute et de quasi-dialogue. On ne sait jamais où nous emmène un livre, surtout quand il s’agit d’un livre resté à l’état d’ébauche, d’une suite de pièces et de morceaux, de fulgurances et d’éclairs géniaux – le roseau pensant, l’esprit de finesse et l’esprit de géométrie, qui veut faire l’ange fait la bête, le nez de Cléopâtre… – et quand leur auteur est, avec Rimbaud, l’un des écrivains les plus manipulés de la littérature française. Marianne Alphant, qui aime voyager...
  • Déesses, je me maquille pour ne pas pleurer

    Théâtre L'invitation à la beauté De l’utérus au sacré, ou comment recréer une mythologie le temps d’un tutoriel beauté dans sa salle de bains, par Héloïse Desrivières. Déesses, je me maquille pour ne pas pleurer est une pièce déroutante, alternant trivialité, intimité féminine, et poésie pour une mise en tension onirique qui percute le lecteur. L’autrice cite, avant même le démarrage de la pièce, une poétesse renommée de langue sumérienne du XXIIIe avant J.-C., Enheduanna, grande prêtresse en Mésopotamie. Elle serait la première écrivaine de l’histoire dont on ait gardé trace. Sa poésie parle...
Égarés, oubliés
par Éric Dussert

Le Suisse narquois

En passant des fictions malicieuses aux romans à thèses nationales plus vendeurs, Louis Dumur (1863-1933) n’a sans doute pas fait le bon choix. Rattrapage. Il y a deux périodes dans la carrière littéraire de Louis Dumur, et peut-être même trois. Il y a l’œuvre du jeune Dumur, poète hexamétrique dont les vers ne plaisaient pas toujours à Remy de Gourmont, qui lui reconnaissait toutefois de l’audace et du goût ; il y a celle du prosateur allègre et original, héritier des Incohérents, contemporain d’Alphonse Allais, d’Edouard Dujardin, de Pierre Louÿs et d’André Gide ; il y a enfin l’écrivain « grand public » dont les romans nationaux à la manière Péguy - de très belles ventes de l’après-guerre - constituent de circonstanciels puddings. Dans...
Le Matricule des Anges n°112