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Le Matricule des Anges
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Le Matricule des Anges

  • À tenon & mortaise

    Lmda N°251 En vingt et une pièces du meilleur bois, l’assemblage élégant d’un auteur-charpentier.

    Jours ouvrés

    La page 15 du second livre de Francis Navarre, « charpentier lettré » formé chez les Compagnons, nous éclaire sur la raison du premier, De l’hexagone considéré comme un exotisme (Lmda N°223) : « À vingt-trois ans, j’étais trop vieux pour le Tour de France, (…) « plus assez souple » pour ce noviciat ». Accomplir sur le tard le rituel du périple, et réaliser le chef-d’œuvre non pas sur l’établi...
  • Le Chant du genévrier

    Domaine étranger Pavane pour un pays défunt En une fresque ambitieuse et savamment construite, Regina Scheer ressuscite, de la Seconde Guerre mondiale aux années 2000, la RDA et certains de ceux qui y vécurent, jusqu’à la fin. Peut-être vous est-il arrivé, à la lecture, par exemple, de Guerre et Paix ou des Frères Karamazov, de ressentir l’utilité de dresser une liste des personnages ou un arbre généalogique, pour vous y retrouver ? Regina Scheer, à la suite des 385 pages de ce roman, s’en charge pour nous : elle nous présente « Les protagonistes », soit la douzaine de personnages principaux qui s’y croisent (nous en rencontrerons d’autres, bien sûr, plus...
  • Tombeau pour un excentrique

    Domaine français Mémorable filiation Un hommage musical et touchant, dans une langue d’une grande intensité poétique, au défunt grand-père, personnage haut en couleur. Une dernière visite pour inventaire dans ce qui fut la maison, désormais en vente, d’un grand-père disparu, Wilfrid, personnage aussi attachant qu’excentrique et vitupérant, bref un échalas « colérique à souhait », ce qu’en bon français on qualifie de « soupe au lait ». Voilà qui est l’occasion pour Érik Bullot, dans ce livre initialement publié en 1996 (Deyrolle éditeur), de faire de celui-ci, champion d’un « désordre savamment orchestré »...
Chronique
En grande surface
par Pierre Mondot

Verre paradis

La libraire du bourg a reçu un exemplaire de l’ouvrage en exclusivité, début août. Elle l’a aimé et consent à le prêter à condition que ce partage demeure confidentiel. Pas un mot sur le livre avant sa sortie officielle : si cette faveur venait aux oreilles de l’éditeur, elle en prendrait pour son matricule (clin d’œil appuyé). Juré. On lira Panorama, le dernier roman de Lilia Hassaine en loucedé. Et craché, on n’en parlera à personne. Jusqu’à l’an passé, la jeune femme animait une chronique dans l’émission Quotidien sur la chaîne TMC. Sa mission consistait à « décrypter » l’actualité et...
Le Matricule des Anges n°246
Mireille Gagné

un auteur

Mireille Gagné

Chronique
Traduction

Charles Bonnot *

Fuck Up, d’Arthur Nersesian Tu aurais le temps pour une trad à rendre en février ? Je crois que le texte pourrait te plaire. – Je devrais pouvoir m’organiser, c’est quoi ? – Ça s’appelle The Fuck-Up, d’Arthur Nersesian. C’est sorti en 1991, c’était son premier roman, il a été racheté par MTV Books puis il a un peu disparu des radars, il est quasiment introuvable aujourd’hui. Ça se passe à New York dans les années 80, c’est bien déglingué et assez mélancolique, tu le lis et tu me diras ce que tu en penses ? » Je l’ai lu, j’ai dit ce que j’en pensais et je me suis organisé. Pourquoi ? Parce que bien évidemment...
Le Matricule des Anges n°245
  • Eva et les bêtes sauvages

    Domaine étranger Humeurs humides Un port au bord de la jungle, une sale guerre qui n’en finit pas, une jeune femme en perdition : l’écrivain colombien Antonio Ungar raconte avec talent un monde peu décrit. Elle avait une force qu’Ochoa n’avait jamais vue chez une femme instruite de la ville, et pourtant elle semblait s’en remettre corps et âme à un destin sans échappatoire, assumer à elle seule le poids d’un héroïsme qu’il avait trouvé extrêmement touchant, absolument prête à mourir de tristesse pour un passé mort et à disparaître sans laisser de traces dans l’un des coins les plus reculés de cette jungle humide et sombre. » Ochoa, surnommé El...
  • Où est mon pays ?

    Poésie Désenvenimer l'inacceptable À travers sursauts et scissures, dissonances et tâtonnements inquiets, la poésie d’André Frénaud (1907-1993) met en scène l’expérience ontologique. Une anthologie de ses poèmes longs nous donne l’occasion de la(re)découvrir. Moins répandue que celle d’un René Char ou d’un Henri Michaux, la poésie d’André Frénaud, né à Montceau-les-Mines, en 1907, ne se livre pas d’emblée. Pudique et rigoureusement syntaxée, elle est celle d’un grand mâcheur de mots qui fait entendre une vérité d’existence sous la vérité d’écriture. Entré tard en poésie, à 34 ans, retour de captivité, avec Les Rois mages, André Frénaud a une vision tragique de l’homme. Isolé au cœur de...
  • Journal d’usine

    Poches La grande manœuvre à lunettes La philosophe Simone Weil témoigne de l’usine : sa violence, ses douleurs et ses joies. Un « mystère », et un grand livre. En décembre 1934, la jeune agrégée de philo Simone Weil se fait embaucher dans une usine comme « manœuvre sur la machine ». Pour comprendre et partager les « souffrances des ouvriers ». Dans une lettre d’avril 1935 que cite dans sa préface Thomas Dommange, elle note : « Cette expérience, qui correspond par bien des côtés à ce que j’en attendais, en diffère quand même par un abîme : c’est la réalité, non plus l’imagination ». Elle...
  • Cœurs battants

    Théâtre Cœurs de femmes Valentine Sergo ausculte une société qui déraille. Il y en a des cœurs qui battent dans cette histoire. Et il y a Nour pour s’en occuper. Nour est cardiologue. Enfin, interne en cardiologie. Et ce ne sera pas facile pour elle d’intégrer le service de l’hôpital puisqu’elle est maghrébine : « Nous devons respecter les quotas d’étudiants étrangers. Ce sont d’abord les étudiants en provenance d’autres pays européens qui sont retenus, puis, s’il reste de la place, les étudiants...
Égarés, oubliés
par Éric Dussert

Modeste Léonard

Rouquin musculeux de Nîmes, Marc Bernard est le représentant du prolétariat cultivé mais trop discret. À lire entre Georges Navel et Henri Calet. Avec Marc Bernard (1900-1984), cette rubrique vouée aux égarés se met sur le fil du rasoir. Impossible de dire si Marc Bernard est un oublié ou bien un retrouvé ! Même si Stéphane Bonnefoi, Nîmois de même, bataille depuis quinze ans pour lui rendre sa superbe. On dit bravo devant tant d’enthousiasme – et d’acharnement justifié. Bonnefoi, dépositaire des archives de Bernard, a trouvé son os à ronger et s’emploie vaillamment avec le concours d’éditeurs consciencieux (Le Dilettante et Finitude en particulier) à rétablir le prolétaire Marc Bernard dans ses droits d’auteur méritant....
Le Matricule des Anges n°173