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Théâtre Les égarement du cœur

novembre 1992 | Le Matricule des Anges n°1

La Villégiature

La Villégiature est lion de ne constituer qu’une simple ébauche de la célèbre Trilogie écrite cinq ans plus tard.
L’arrivée de Paoluccio, un gentilhomme parti deux ans à l’étranger, va bouleverser la partie de campagne de nobles italiens. Il revient avec de nouvelles idées sur le comportement amoureux. La première à en souffrir sera Donna Lavinia. Mariée à Don Gasparo, elle a pour chevalier servant Paoluccio et se flatte de lui être restée fidèle pendant son absence. Mais la constance de Paoluccio n’a pu résister à l’éloignement. Il s’est forgé une nouvelle philosophie : l’esprit ne doit pas être esclave de ses passions.
Goldoni montre les égarements du « jeu » amoureux. Il critique la mode des chevaliers servants, amants platoniques de femmes nobles mariées, et cache misère d’un mariage raté. Mais Goldoni ne donne pas non plus raison à Paoluccio. Ce dernier, en courtisant plusieurs femmes à la fois, est finalement rejeté par tous. Pessimiste, Goldoni montre que la corruption n’épargne aucune couche sociale. Pour les deux jeunes paysannes de la pièce, l’amour est une véritable marchandise. « Partout l’intérêt domine. Il n’y a pas de différence, sinon qu’à la ville, il faut des sequins, et qu’ici, quelques paolis suffisent ». Cette comédie cruelle et complexe est à l’image des personnages, ni bons ni mauvais. La Villégiature sera mise en scène par Claudia Morin à Paris en mars 1993 sous le titre Fin d ’Été à la Campagne.

La Villégiature
Carlo Goldoni
Traduction de Françoise Decroisette
L’Arche
132 pages 69 FF

Les égarement du cœur
Le Matricule des Anges n°1 , novembre 1992.